Anthony Martineau s’est rendu directement du côté de Harvard afin de dialoguer en personne avec l’un des espoirs les plus intrigants des Canadiens de Montréal, soit Sean Farrell. Au préalable, Martineau a rencontré Lane Hutson, qui se retrouve sur les lèvres de tous les fanatiques du Tricolore depuis sa sélection.
Ne suffit parfois que d'un bref instant pour être séduit.
Confidence: si le hockeyeur parfait n’existe pas, Sean Farrell s’en approche quand même drôlement. Et il est aussi un SUBLIME être humain.
C'est ce que m'aura confirmé ma journée passée avec lui.https://t.co/AH0OmEaNnn
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) December 6, 2022
Revenons à Farrell, qui mérite certes une attention particulière en raison de son éventail de qualités. Le petit attaquant de 5 pieds 9 présente un coffre très étoffé, et l’on doit s’attarder davantage sur son cas.
Farrell, âgé de 21 ans, est taillé exactement pour le type de jeu que préconise le bleu-blanc-rouge depuis l’entrée en scène du chef d’orchestre Martin St-Louis. Il est vif comme un chat, il possède un jeu de pieds foudroyant, ses mains sont très souples, son tir est foudroyant, sa vision du jeu est grandiose et son échec avant est à faire rêver tous les entraîneurs.
Ajoutons à cette multitude de belles aptitudes son «QI hockey», nettement au-dessus de la moyenne, qui lui permet d’évoluer sur la première vague de l’avantage numérique et sur la première unité en désavantage.
Que ce soit pour encourager ses coéquipiers sur le banc, où il est très volubile, il utilise également cette qualité afin de narguer gentiment ses adversaires. On dit que c’est une facette qu’il adore et utilise à outrance, lui qui n’a pas froid aux yeux.
Cet aspect est également une chose que coach St-Louis apprécie copieusement, si c’est bien dosé.
Au fait, selon Martineau, Farrell est mûr pour la LNH. Il n’est pas loin d’aspirer à un poste chez la Flanelle, lui qui pourrait tailler sa place peut-être l’an prochain, si l’on tasse un pion sur l’échiquier (Josh Anderson?).
D’ailleurs, Farrell est prêt à endosser son maillot du Canadien, ça ne fait pas de doute: «Si je suis prêt, jouer pour les Canadiens l’an prochain est assurément quelque chose que je veux faire!»
Bref, Farrell est moulé pour le Canadien actuel, contrairement à un gars comme Anderson, qui manque clairement de hockey sense pour bien cadrer avec cette nouvelle culture.