Je tiens à vous avertir avant de vous ne vous rendiez plus loin dans votre lecture : il sera question de politique américaine dans cet article.
Mais vous ne lirez pas quelque chose dont on vous parle ailleurs depuis votre sortie du lit. Non!
Alors que Joe Biden semble être en voie – grâce au dépouillement du vote par anticipation – de détrôner Donald Trump de la présidence américaine, il me semble approprié de parler de Todd Bertuzzi.
Pourquoi Todd Bertuzzi? Parce que l’Ontarien de 45 ans qui profite de la retraite aux États-Unis (2014), évalue l’option de revenir au Canada si Joe Biden devient bel et bien le nouveau président des États-Unis.
«Si je n’aime pas qui va l’emporter, il y a de bonnes chances que je revienne au Canada.» – Todd Bertuzzi sur les ondes de Sportsnet 650
In his morning appearance on Sportsnet 650, Todd Bertuzzi suggested he'll move back to Vancouver if Joe Biden wins the US Presidential Election. https://t.co/w3iic7UIEM
— Daniel Wagner (@passittobulis) November 3, 2020
L’ancien attaquant des Canucks a confié hier matin sur les ondes de Sportsnet 650 (Vancouver) qu’il allait songer à rentrer à Vancouver si le résultat probable présentement se confirme. Il a rappelé qu’il demeure aux États-Unis depuis 15 ans, mais qu’il est maintenant prêt à rentrer au Canada à tout moment.
Ce qui se passe présentement est terrifiant aux yeux de Bertuzzi, qui a sa résidence au Michigan, un état dont tous les votes n’ont toujours pas été comptabilisés en ce moment.
L’anxiété, la colère, la pandémie, le racisme, le mouvement Black Lives Matter… le portrait américain inquiète l’ancien des Canucks et si la paix n’est pas au rendez-vous pour sa famille et lui, Bertuzzi compte tout simplement rentrer au Canada.
Bertuzzi a gagné près de 50 millions $ US en jouant au hockey durant sa carrière. Il veut maintenant la paix, la quiétude et la tranquillité. Il ira la chercher où elle se trouvera, que ce soit au sud ou au nord de la frontière.
Je dois vous avouer qu’il est tout de même surprenant de voir quelqu’un prendre la parole publiquement pour dire qu’il serait plus inquiet et moins en paix avec l’élection éventuelle de Biden qu’avec celle de Trump. C’est à l’opposé du discours que l’on entend généralement dans les médias.