Todd McLellan est-il en train de l’échapper à Edmonton? Le pilote en chef des Oilers tente de bouger le pommier, mais le fait-il de la bonne façon? Son équipe tarde à exploser cette saison, elle qui n’a que quatre gains en 13 rencontres. Ce qui n’est pas normal puisque tous les spécialistes ou presque s’accordaient pour dire que cette équipe serait l’une des aspirantes pour les grands honneurs.
Dimanche, les Oilers se sont fait blanchir par les Red Wings de Detroit 4-0. Une mauvaise performance du groupe, mais surtout du trio pivoté par Connor McDavid. Ce soir-là, le 97 ne l’avait pas. Il n’était pas dans sa game, donc la solution miracle de McLellan fut de le mettre en « retenue » et l’envoyer évoluer à l’aile, au sein du troisième trio.
Le Jésus d’Edmonton joue près de 22 minutes en moyenne par match depuis le lancement de cette campagne ardue. Toutefois, dimanche, il a vu son temps être réduit à 15 minutes 55, dont même pas 5 minutes lors du troisième tiers. Est-ce la bonne façon de faire, surtout lorsque ce joueur puni demeure le meilleur du circuit? L’unité composée de McDavid, Patrick Maroon et Leon Draisaitl traîne l’équipe depuis le début du calendrier.
Même si McLellan a avoué candidement que son premier trio constituait le meilleur de ses quatre combinaisons, ça ne « pardonne » pas son geste. Si un joueur ne doit pas bouger de son rang, c’est bien McDavid, bâtard. Qu’on lui donne d’autres ailiers, mais de grâce, ne l’enlevons pas de sa chaise.
Est-ce que la relation entre les deux s’est effritée à cause de ça? Je n’en ai aucune idée, mais si quelqu’un doit quitter le navire, ce ne sera certes pas le capitaine.