La relation des médias versus le Canadien n’est pas toujours jojo, et certains joueurs désirent donc en dire le moins possible aux journalistes, qui eux, n’exécutent tout simplement que leur boulot. Lors de la saison estivale, le Finlandais Joel Armia a clairement indiqué qu’il évitait les journalistes francophones puisqu’il ne donnait pas de bonnes histoires. Armia veut se tenir loin des lentilles, il ne souhaite pas s’éclater devant eux puisqu’il n’a pas envie de créer des histoires à raconter. Il a raison sur un point : moins qu’on en dit, moins on en demande.
Par contre, à mon avis, un joueur a la responsabilité de s’entretenir avec les médias, ça fait partie du métier qu’il pratique.
Armia se tient donc tranquille, tout le contraire de certains qui aiment bien se confier aux journaleux à la suite d’une rencontre ou d’un entraînement. Phillip Danault, sans pour autant en raffoler, est toujours volubile lorsqu’il affronte les médias. Il ne déborde pas, mais il dit les choses comme elles sont. À l’inverse, Carey Price dit le nécessaire et se faufile rapidement. Chaque joueur a sa propre relation avec les médias montréalais.
I asked former HAB @TomasPleky14 if he had any advice for @taikinajalka his reply ''delete twitter, delete instagram, delete facebook, only speak to the media when you have to and just play hockey.'' #TSN690
— Tony Marinaro (@TonyMarinaro) September 16, 2019
Dans le cas du numéro 15, Jesperi Kotkaniemi, il se présente avec son large sourire devant les caméras. Il est très courtisé puisqu’il demeure un choix de premier tour du Canadien en 2018. Il se présente avec sa joie de vivre, mais peut-être qu’il retiendra les judicieux conseils de l’un de ses mentors, Tomas Plekanec. Le vieux Pleky lui a conseillé, via le TSN-690, ceci :
Supprime Twitter, supprime Instagram, supprime Facebook, parle aux médias que lorsque tu dois le faire et fais juste jouer au hockey. – Plekanec
Plekanec était un joueur tranquille, à sa place et qui a toujours rempli son mandat avec l’équipe malgré les quelques critiques à son égard. Un gars honnête qui a toujours travaillé d’arrache-pied. KK est toutefois inspirant en entrevue grâce à son sourire, à sa passion et à ses propos qui ont du sens.