Tony Marinaro est frustré par la situation des gardiens réservistes

La situation du Canadien peut être frustrante, cette saison. Frappé par les blessures, le club est incapable de gagner à un rythme suffisant pour se permettre de participer aux séries éliminatoires. Et par moments, les frasques défensives de l’équipe ont raison de décourager les amateurs et les observateurs.

Par contre, il y a aussi la situation des gardiens réservistes. Bien qu’il ne faut pas blâmer Charlie Lindgren pour la défaite d’hier, il y a de sérieuses questions à se poser. Et Tony Marinaro est frustré par tout ça.

Il y est allé d’un «rant» de plusieurs tweets dans lesquels il mentionne que Claude Julien ne peut pas être blâmé, mais qu’il n’arrive pas à comprendre pourquoi le Canadien ne réussit pas à trouver une solution.

Attachez votre tuque, puisque son argumentaire est très bien établi et dévoile au plein jour l’ironie de certaines décisions du grand club.

«Ils avaient besoin de trois autres points pour faire les séries l’an dernier. S’ils avaient acquis un meilleur réserviste que Niemi en janvier ou février, ils auraient été en séries. 

Ils ne l’ont pas fait. Ils ont attendu en juillet. En juillet, ils ont signé Kinkaid parce qu’ils ne croyaient pas que Lindgren pourrait faire le travail. 

Il y a six semaines, ils ont envoyé Kinkaid au ballottage. Il y est passé et s’est retrouvé à Laval. 

Ils ont ensuite rappelé Primeau, qui était le #4 au début du camp. 

Primeau a joué quelques matchs et a bien joué.

12 jours plus tard, ils ont renvoyé Primeau à Laval. 12 jours avant, ils croyaient qu’il était leur #2. 12 jours plus tard, il est renvoyé dans la AHL et Lindgren est rappelé alors qu’il était le quatrième gardien 12 jours auparavant. Que se passe-t-il?»

Il est vrai qu’il faut apporter de la nuance concernant certaines situations, dont le renvoi de Primeau à Laval. On voulait alors le faire jouer de façon suffisante.

Néanmoins, le fait demeure : le Tricolore n’a pas trouvé de gardien #2 stable qui puisse épauler Price, dont les genoux inquiètent. Il ne peut pas survivre à des lourdes séquences, et nous sommes forcés à envoyer Lindgren dans la mêlée, qui est le troisième ou quatrième gardien de l’équipe.

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