Depuis qu’il est arrivé à Montréal, Cole Caufield a démontré à de multiples reprises qu’il est prêt pour la LNH. Depuis le début de l’année 2021 (ça ne fait même pas six mois entiers, d’ailleurs), il a dominé la NCAA, il a inscrit quatre points en deux matchs dans la LAH et a inscrit plus d’un demi-point par match depuis son arrivée dans le circuit Bettman.
Pas pire.
Celui qui est actuellement au cœur d’une séquence de cinq matchs avec au moins un point joue de l’excellent hockey, cela va sans dire. Mais quand on prend en considération que Caufield n’est même pas encore officiellement une recrue (il le sera l’an prochain), c’est encore plus impressionnant.
En plus, ça fait en sorte qu’il sera éligible au trophée Calder en 2021-22. Pour l’être, un joueur ne doit pas avoir disputé plus de 25 matchs durant la saison précédente ou plus de six dans deux saisons consécutives. Comme c’est le premier cas qui nous intéresse pour Caufield, et si on ajuste pour une campagne de 56 matchs, Caufield aurait pu jouer jusqu’à 17 matchs en saison régulière. Or, il n’en a joué que neuf, ce qui lui permet d’être éligible l’an prochain.
Il profitera évidemment d’un avantage et il ne faudrait pas être surpris de le voir parmi les favoris (et peut-être même être LE favori) étant donné qu’il a prouvé qu’il pouvait performer dans la LNH.
Tony Marinaro fait d’ailleurs partie de ceux qui croient que Caufield mettra la main sur le trophée décerné à la meilleure recrue à la fin de la prochaine campagne. Il l’a d’ailleurs affirmé dans le plus récent épisode du Sick Podcast (6:00).
Son invité, Stu Cowan, croit lui aussi que c’est une possibilité réelle. Il affirme que la vitesse sur patins et la vitesse d’exécution de Caufield joueront en sa faveur, et tout ça, c’est sans compter son tir foudroyant qu’il utilisera de plus en plus souvent avec de plus en plus de réussite.
Après tout, Caufield a le profil d’un gars qui serait considéré pour le Calder. On sait que les électeurs regardent surtout la colonne des points (à moins qu’un défenseur joue du hockey exceptionnel dans sa zone), et quand on pense au plus récent vainqueur du trophée Hobey Baker, on pense évidemment au fait qu’il est une menace offensive constante.
L’an prochain, la «recrue» Caufield (qui aura déjà disputé plus d’une vingtaine de matchs et qui devrait finir avec une moyenne de plus d’un demi-point par match) sera épaulé d’un centre de troisième année qui est de plus en plus dominant et d’un ailier qui vient d’avoisiner les 30 buts dans une saison de 56 joutes.
Il aura le support nécessaire pour faire tourner le compteur, en tout cas.
Caufield est un jeune joueur spécial, on le sait. S’il connait une autre campagne exceptionnelle en 2021-22, il ajoutera un (autre) trophée à une collection qui commence à être bien grande pour un jeune homme qui ne soufflera 21 bougies qu’en janvier 2022…