Tony Marinaro trouve qu’il manque de joueurs qui travaillent fort chez le CH

Depuis que le Canadien a participé à la finale de la Coupe Stanley en juillet dernier, il semble dévaler une pente descendante à une vitesse assez fulgurante. Certes, il y a sensiblement autant de blessés à l’infirmerie présentement que de candidats pour être le successeur de Marc Bergevin à titre de DG de l’équipe, mais il semble manquer un petit quelque chose chez les joueurs qui sont là.

En fait, on sent qu’il y a un certain manque d’intensité chez les vétérans de l’équipe. Oui, les joueurs rappelés du Rocket jouent en général avec plus d’intensité (on n’a qu’à penser à Michael Pezzetta et à Ryan Poehling), mais il faut que les meilleurs joueurs de l’équipe aient un peu de fougue eux aussi.

Est-ce la faute du groupe d’entraîneurs? De la perte de gros éléments de leadership? Je ne sais pas.

Tony Marinaro soutient lui aussi une idée similaire dans le plus récent épisode du Sick Podcast, affirmant qu’il manque de gars qui travaillent fort dans l’équipe présentement. Selon lui, les meilleurs joueurs de l’équipe tournent les coins ronds et ça explique en partie les difficultés de l’équipe.

Encore là, je ne veux pas mettre tout le monde dans le même panier : Ben Chiarot, Josh Anderson et Brendan Gallagher sont toujours aussi fougueux (quand ils jouent, évidemment), mais c’est vrai que le noyau de l’équipe n’est pas forcément fondé sur des travailleurs acharnés.

Mike Hoffman, Jonathan Drouin, Tyler Toffoli et Cole Caufield ont beau être très talentueux, ils ne sont pas forcément des gars qui vont constamment se salir les mains.

Je ne suis pas en train de dire que tu ne peux pas gagner avec des joueurs du genre, loin de là. Malgré tout, tu dois voir tes meilleurs atouts offensifs jouer avec une certaine fougue. Sans forcément devenir des Artturi Lehkonen ou des Alexander Romanov, ça prend quand même un petit quelque chose.

Un peu avant de parler de cet aspect, Marinaro note que Dominique Ducharme fait beaucoup jouer ses vétérans. Selon lui, ça a un lien avec le fait qu’il veut sauver son emploi. Est-ce que les vétérans sentent que leur place au soleil est acquise et qu’ils peuvent se permettre de jouer «mollo» pour cette raison? Peut-être.

Je vous invite à écouter l’épisode au complet, dans lequel Marinaro et Stu Cowan se penchent notamment sur le cas de Jonathan Drouin ainsi que sur leur incompréhension face au fait que les jeunes joueurs sont rappelés, mais qu’ils n’obtiennent pas de temps de glace.

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