« C’est ça qui manque aujourd’hui, l’ordre, de l’ordre! »
– Elvis Gratton
Aucune surprise là.
Dans une perspective où lui-même se propose d’établir son classement en fonction de la carrière anticipée des joueurs, quand il classe le favori logique au titre de recrue de l’année, Lane Hutson, au 39e rang des U23, il doit s’attendre à se faire lancer des roches!
Au moins, on se consolera, il a ajusté un peu son tir depuis septembre alors qu’il avait placé ce même Hutson au… 87e rang!
Mais bon, même au 39e échelon, la liste des joueurs « pas rapport » placés devant la jeune sensation du Canadien est encore trop longue pour être défilée dans son entièreté, allez la voir par vous-même si vous avez le coeur solide…
Comment peut-on penser que Lane Hutson, supervedette de la NCAA et maintenant favori au Calder, connaîtra la 39e plus belle carrière parmi les joueurs analysés?
C’est pas comme si Hutson est un obscur espoir en deuxième division au fond de la Sibérie, c’est une des nouvelles têtes d’affiche de la LNH!
À moins que Pronman ne fasse exprès pour faire fâcher les fans du CH et générer des clics!
Ah-Ah!
Car oui, en plus de Hutson au 39e rang, il a aussi trouvé le moyen de ne pas inclure Demidov dans son top-15 et a « oublié » d’inclure Jacob Fowler, un des meilleurs gardiens de la NCAA, dans son classement de 150 joueurs.
À sa « défense », il n’a pas davantage inclus l’espoir des Red Wings, le cerbère Trey Augustine, double gagnant de la médaille d’or avec les États-Unis au CMJ et tout aussi fumant dans la NCAA…
Un top-15 que l’on souhaite plus « lucide »
Bon, blague à part, je ne referai pas ici une liste de 150 joueurs.
Je vais laisser une fois de plus cette exercice pharaonique de très, très haute voltige (et les risques que ça comporte!) à Pronman et le mandat quasi impossible qu’il doit remplir avec The Athletic.
On sympathise avec lui.
Mais pour continuer à s’amuser un brin et essayer de remettre un peu d’ordre dans tout ça (!), je me suis concentré sur un top-15 en me posant cette simple question : en fonction de la carrière qu’on anticipe pour eux, est-ce que j’ échangerais le joueur 1 en retour du joueur 2 (et ainsi de suite) ?
À des fins de comparaison, je mettrai le classement de Pronman entre parenthèse. On verra qu’on ne sera quand même pas complètement en désaccord sur tout!
Joueurs aux qualités exceptionnelles dont un QI hockey nettement supérieur. Juste en dessous des joueurs dits « générationnels », sans établir de nouveaux standards historiques d’excellence, ils sont dominants et peuvent être des joueurs « concession » dans certains cas. Rendent les autres joueurs meilleurs. Capables d’exécuter des jeux exceptionnels avec facilité sur une base régulière. Tirent leur club vers le haut à chaque saison. Niveau de compétition généralement au-dessus de la moyenne. Impact majeur et/ou production exceptionnelle d’année en année. Carrière d’exception, souvent comblée par des honneurs individuels et collectifs. Temple de la renommée presque assurée très tôt en carrière.
Ex.: P. Bure, S. Yzerman, J. Sakic, P. Forsberg, N. MacKinnon, P. Kane, N. Kucherov, A. Matthews, Q. Hughes, C. Chelios, C. Pronger, A. Vasilevskiy, C. Helleybuck, etc.
1. Macklin Celebrini (1er)
Celibrini n’aura 19 ans qu’en juin prochain, il frôle le point par match, joue sur 200 pieds et est déjà le meilleur joueur de son équipe. Le jeune homme produit au-delà des attentes des plus optimistes qui lui donnaient environ 60 points en 80 matchs. Un très sérieux candidat au Calder, en plus d’être semblable au niveau du style et du tempérament, Celibrini pourrait connaître une carrière relativement comparable à celles des Yzerman et Sakic, respectivement 7e et 10e meilleurs marqueurs de tous les temps.
Pas de désaccord avec Pronman ici. Le natif de North Vancouver nous apparaît la valeur la plus sûre ayant le plus grand potentiel dans cette liste.
FIRST CAREER GAME WINNING GOAL FOR CELEBRINI‼️ pic.twitter.com/WaARMuqhqc
— Spittin’ Chiclets (@spittinchiclets) November 19, 2024
2. Connor Bedard (3e)
Connor Bedard n’a probablement pas assez de qualités pour devenir un joueur générationnel comme plusieurs l’anticipaient. Il possède un arsenal de tirs assez unique, mais sa vitesse et son gabarit, qui n’étaient pas des problèmes au niveau junior, l’empêchent de s’imposer de façon aussi franche et régulière dans la LNH. Bien sûr, il deviendra un peu plus rapide et un peu plus fort avec les années, mais il ne pourra jamais être la réincarnation offensive de McDavid ni un joueur aussi complet que Sidney Crosby. Présentement, on voit plus un Auston Matthews droitier très mal entouré de 5’10.
Cela dit, il devrait connaître des saisons de 100 points un jour ou l’autre.
À ce sujet, le prochain joueur sur notre liste l’aurait aidé à atteindre cet objectif encore plus rapidement…
3. Ivan Demidov (16e)
Si les Hawks ne questionnent pas déjà très sérieusement leur choix au 2e rang en 2024, ils devraient le faire! Demidov est présentement le meilleur joueur à l’extérieur de la LNH. Ce ne devrait cependant plus être le cas bien longtemps, car le Canadien lui réserve une belle place bien au chaud au sein de ses deux premiers trios dès l’automne 2025. Lane Hutson a révolutionné la défense du Tricolore dès ses premiers coups de patins avec l’équipe. Demidov devrait en faire tout autant avec l’attaque.
Un véritable magicien avec la rondelle et joueur intense sur 200 pieds, on ne sait pas exactement ce que Demidov, à 19 ans, le meilleur producteur de points par tranche de 60 minutes de la KHL, concède à Bedard et Celebrini en fait de talent. On a juste hâte de pouvoir les comparer sur une glace de la LNH. À nos yeux, Il est dans la même catégorie « élite » et il est déjà plus fort physiquement que les deux autres. Disons donc que ça semble être un top-3 assez serré…
Rappelons aussi que le principal intéressé se voit lui-même comme un « joueur concession » sans la moindre hésitation (7 min 30 sec.)!
Tout le monde a crié au scandale (avec raison!) parce que Pronman a classé Hutson au 39e rang, mais placer Demidov au 16e rang derrière des Guenther et des Johnston, entre autres, n’est aussi pas de nature à bien faire vieillir cette liste de l’expert de The Athletic…
A Crazy Goal by Ivan Demidov… «BEAUTY»
Demidov his 11th of the season. WOW#GoHabsGo pic.twitter.com/zUbb5C1UyD— HABS NATION (@CoachFrenchy10X) January 3, 2025
Si un seul des Luke Hughes, Jake Sanderson, Zeev Buium, Sam Dickinson, Owen Power, Artyom Levshunov, Brock Faber, Carter Yakemchuk, Anton Silayev, Brandt Clarke et Zayne Parekh, connaît une plus belle carrière que Lane Hutson, ce sera déjà ça pour Pronman qui les a tous classé devant le #48 du Canadien.
Mais le problème, c’est que ça risque fort de ne pas arriver!
Du lot, c’est probablement Hutson qui s’est le plus démarqué au niveau junior/NCAA (mention honorable à Buium) et, parmi ceux concernés, c’est lui qui connaît le plus beau départ chez les pros!
Avec ce que l’on sait et ce que l’on peut voir au quotidien, est-ce que Lane Hutson doit davantage faire partie de la catégorie « supervedette » ou la catégorie « Bubble top and middle of the lineup player »?
Poser la question…
Dans ce monde-ci, Hutson est même carrément meilleur que tous les joueurs que Pronman a classé dans sa catégorie « supervedette », de Leo Carlsson à, Lucas Raymond en passant par Luke Hughes et Matvei Michkov!
À notre sens, Hutson peut donc dès maintenant être anticipé comme un joueur « élite », capable de réaliser régulièrement des jeux inimaginables pour le commun des mortels, au même titre que les trois autres qui le précèdent dans cette liste.
Même le vénérable Scotty Bowman – toujours très lucide et qui a le nez dans le hockey depuis que le monde est monde – ose le classer dans la même catégorie que… Cale Makar et Quinn Hughes!
Et Corey Pronman le classe 39e? LOIN derrière des Matty Beniers (17e), Owen Power (18e), Kent Johnson (24e) et Shane Wright (26e)?
Ça ne s’invente pas. Ça s’hallucine.
En gros, il ne faut pas faire comme le Club de Hockey de l’Utah et « dormir sur Hutson » comme disent les « Amaricains »..
#Habs Kirby Dach with deke for goal vs #UtahHC
Assists: Hutson#GoHabsGo #NHL #Hockey @RocketSports pic.twitter.com/pChhnksU69
— Chris G (@ChrisHabs360) January 15, 2025
Joueurs aux qualités semblables mais en général souvent juste un peu moins complets, constants et dominants que l’élite. Production généralement bien au-dessus de la moyenne. Superbe carrière ponctuées par des périodes dominantes ou productives plus marquées. Idéalement des « deuxièmes meilleurs joueurs » de club aspirant ou champion. Fortes chances d’honneurs individuelles et/ou d’accès au Temple de la renommée.
Ex.: J. Tavares, M. Tkachuk, W. Nylander, E. Karlsson, P.K. Subban, K. Letang, S. Weber, H. Lundqvist, S. Bobrovsky, etc.
5. Cole Hutson (95e)
N’en déplaise à Pronman, les parents de Lane et Cole ont eu la très bonne idée de procréer!
Ils ont ainsi assuré la santé financière familiale pour les générations à venir en plus de donner aux partisans de hockey des années de félicité.
Cole Hutson était 8e sur ma liste personnelle en juin dernier. À ma connaissance, personne ne l’avait classé aussi haut.
On connaît la suite. Les Caps l’ont finalement choisi au 43e rang et doivent aujourd’hui se frotter les mains en pensant au futur. On a d’ailleurs hâte de voir si Cole imitera son frère en jouant deux ans à l’université ou s’il fera le saut dans la LNH dès 2025.
En plus de connaître une très bonne saison à BU, le « frère de l’autre » a battu le record pour le plus grand nombre de points par un défenseur américain au cours d’un CMJ. Hutson aura même dû remporter le titre de MVP du tournoi, finalement remis à Ryan Leonard, un autre espoir des Caps…
Cole, c’est Lane en un peu plus costaud et un peu moins électrisant avec la rondelle, mais pas moins efficace. Il possède entre autres un meilleur tir que Lane et est aussi un peu plus fluide sur patins dans toutes les directions.
Certains comme « Snake » pensent que Cole sera légèrement supérieur à Lane, d’autres pensent le contraire. Mais tous s’entendent pour dire que la différence entre les deux est probablement infime, de là mon classement!
Et donc, où est Cole sur la liste de Pronman? C’est ça, au 95e rang, dans la catégorie des joueurs de « milieu d’alignement », comme à l’époque où il avait classé Lane 87e!
Pariez contre Lane et Cole Hutson est une très mauvaise idée tous les jours de l’année. Tu gagnes avec des gars comme ça, des joueurs fiers, travaillants, orgueilleux, sérieux, tenaces et incroyablement talentueux.
COLE HUTSON SCORES FOR USA AND HITS AN ABSOLUTELY COLD CELLY 🥶🥶
(via @TSN_Sports) pic.twitter.com/fkPPikszIu
— B/R Open Ice (@BR_OpenIce) January 1, 2025
Parlant de gagnant, Buium, vainqueur du dernier Frozen Four et des deux derniers CMJ, était mon défenseur favori du dernier repêchage. Buium cartonne encore avec Denver cette saison, mais comme on a pu le constater au CMJ à Ottawa, il semble au moins s’être fait égalé par Cole Hutson au cours des derniers mois. Il demeure toute une sélection par le Wild, alors que les Flyers ont préféré leur échanger leur sélection au 12e rang pour le 13e rang (Jett Luchanko) et un choix de 3e ronde en 2025…
Zeev Buium sends Denver to the NCHC championship game in OT!! 🚨
pic.twitter.com/fbedQBGEoQ— Spittin’ Chiclets (@spittinchiclets) March 23, 2024
7. Tim Stützle (2e)
On ne comprend pas trop pourquoi ni comment l’expert en espoir de The Athletic a pu placer Stützle devant Bedard (3e) dans sa dernière évaluation, mais bon…
Stützle a toujours eu le talent d’une supervedette, mais en plus de ne pas avoir le tir de Celebrini ou de Bedard, il ne semble pas avoir la mentalité (mind set) d’un joueur « élite » ni d’un leader « élite ». La différence elle est là entre lui et le duo Celebrini-Bedard, avec qui Pronman ose le placer.
Plus un passeur qu’un marqueur, le dynamique Allemand demeure un superbe patineur et un excellent manieur de rondelle. On ne sait pas trop s’il évolue dans un environnement et une culture favorables et optimales pour sa carrière avec les Sens, mais pour devenir un gagnant, il devra cependant poursuivre sa progression au niveau défensif et cesser de plonger comme dans, tsé, l’autre sport…
8. Adam Fantilli (10e)
Rien de bien renverra pour l’instant, mais quand Fantilli, 6’2, près de 200 lbs, aura appris à bien se servir de tous ses outils au niveau de la LNH, il pourrait en devenir l’un des meilleurs attaquants. Toutes proportions gardées, c’est un peu ce qu’est parvenu à faire Nathan MacKinnon à sa cinquième saison dans la grande ligue. L’Ontarien a un excellent mentor devant lui à Columbus en Sean Monahan et comme plusieurs jeunes attaquants dynamiques aux multiples talents, tout devrait rentrer dans l’ordre en temps et lieu.
20th career goal for Adam Fantilli! 🚨#CBJ pic.twitter.com/XVaLPXf5XO
— FanDuel Sports Network Columbus (@FanDuelSN_CBUS) January 5, 2025
Joueurs bien au-dessus de la moyenne, avec un bon nombre de qualités dominantes ou plusieurs belles qualités, mais qui ne traîneront pas nécessairement leur club sur leurs épaules soir après soir. Impact important et production abondante et constante sans être « exceptionnelle »sur un bon nombre d’années. Très belle carrière. Les clubs aspirants ou champions comptent souvent plusieurs joueurs dans cette catégorie.
Ex. : V. Damphousse, N. Suzuki, C. Caufield, K. Connor, P. Kessel, M. Scheifele, A. Markov, M. Schneider, J. Quick, etc.
9. Juraj Slafkovsky (14e)
Le fait qu’il ait joué pendant un bon mois avec un Kirby Dach complètement éteint y est sans doute pour quelque chose , mais le bon Juraj ne connaît pas tout à fait la saison espérée jusqu’ici. Il n’a pas été en mesure de reprendre son rythme soutenue de presque un point par match de la seconde moitié de 23-24. Sa confiance et sa créativité avec la rondelle fluctuent, mais règle générale, il va de mieux en mieux et il est en train d’établir une très belle chimie avec ses coéquipiers, spécialement Caufield.
The Cole Caufield goal last night obviously doesn’t happen without Juraj Slafkovsky’s great pass.
But the play all started with Slaf stealing the puck in the neutral zone, followed by him winning a board battle.
It’s the little plays that add to the big moments. pic.twitter.com/ckiYkRnoQM
— /r/Habs (@HabsOnReddit) January 11, 2025
Cela dit, s’il a pu maintenir ce rythme pendant une aussi longue période à 19 ans à sa première vraie saison complète, on peut certainement imaginer qu’il devrait être en mesure de retrouver et même de surpasser ce standard dans un proche avenir… Après une première année fort prometteuse à 19 ans (48 points en 76 parties) Matthew Tkachuk avait lui aussi un peu plafonné à 20 ans (49 points en 68 matchs) avant de débloquer à 21 ans (77 points) pour finalement atteindre un tout autre niveau à 24 ans (104 points)…
Slaf a encore des chances d’atteindre le niveau « supervedette » ou « game breaker », il nous en montre régulièrement des flashs quand il « se fâche », mais demeurons légèrement conservateurs pour l’instant…
10. Lucas Raymond (9e)
Un autre joueur qui a connu un petite baisse à sa deuxième saison complète à 20 ans, Raymond, un attaqant brillant, s’est replacé dès la saison suivante et est vite devenu un joueur d’un point par match. On le classe derrière Slaf car à talents très différents mais à peu près égaux, on pense que la force physique de ce dernier pourra lui permettre d’être supérieur au petit ailier des Wings dans un contexte de séries éliminatoires. En tout cas, en date d’aujourd’hui, je ne souhaiterais pas que le CH échange le Slovaque contre le Suédois un contre un…
Dominant en deuxième moitié de saison à son année de repêchage, Sennecke poursuit sa domination totale de la OHL en 2024-2025.
L’Ontarien a stupidement été boudé par l’équipe junior du Canada et les têtes (trop) pensantes de l’organisation ont pleinement eu ce qu’ils méritaient quelques semaines plus tard en étant éliminées en quart de finale.
Sennecke, c’est 6’4 et près de 200 lbs de poésie sur glace. Fluide sur patins, mains souples, tir dévastateur, les Ducks ont essayé de frapper un coup de circuit avec le plus gros « riser » du dernier repêchage. Même s’ils auraient pu opter pour Demidov, ils ne sortiront pas de là les mains vides avec le joueur des Generals d’Oshawa.
Reste à voir si toute cette poésie pourra se traduire en production au niveau de la LNH…
BECKETT SENNECKE ARE YOU SERIOUS RIGHT NOW?! 😱🚨
The @AnaheimDucks prospect with a goal of the year candidate as he makes an incredible move before roofing it for his 21st of the season and giving the @Oshawa_Generals a two goal lead!#OHL | @CHLHockey | @NHL pic.twitter.com/reYfme6UrC
— Ontario Hockey League (@OHLHockey) December 7, 2024
12. Logan Cooley (13e)
Cooley est un joueur électrisant avec une rondelle sur son bâton et semble avoir progressé lorsqu’il ne l’a pas. Un peu dans le même moule de son coéquipier Clayton Keller mais en plus dynamique, l’Américain maintenant répertorié à 6’0 et 191 lbs deviendra annuellement un joueur d’un point par match. Mais à maturité, aura-t-il un plus gros impact sur, disons, un match de hockey de séries qu’un Slafkovsky?
13. Brock Faber (23e)
Selon certains, Faber aurait mérité davantage de considérations pour le titre de recrue de l’année en 2023-2024. Le 45e choix au total en 2020 poursuit dans la même veine cette saison au sein d’une très bonne équipe au Minnesota. Bon dans toutes les phases du jeu, son potentiel offensif demeure cependant clairement inférieur à celui des défenseurs qui le précèdent dans cette liste.
14. Dylan Guenther (11e)
L’ailier natif d’Edmonton était en train de connaître toute une saison sous les ordres d’André Tourigny en Utah avant de se faire blesser la semaine dernière. Ça faisait suite à une excellente deuxième moitié en 2023-2024. Guenther, un ailier très complet au tir foudroyant et précis, n’a pas fini de remplir le filet avec les Keller et Cooley pour l’alimenter… Un futur marqueur de 40 buts.
WELCOME TO THE HISTORY BOOKS, DYLAN GUENTHER!
THAT’S THE FIRST GOAL IN UTAH HOCKEY CLUB FRANCHISE HISTORY! pic.twitter.com/vcOfBRZNw8
— Sportsnet (@Sportsnet) October 9, 2024
Le talent à lui seul nous interdit de ne pas inclure Michkov dans ce top-15. Le controversé attaquant a tous les outils pour devenir un marqueur annuel de 40 buts et un joueur de plus d’un point par match. Mais apprendra-t-il à ne pas être un boulet en défensive? A-t-il la volonté de devenir un joueur plus complet? Saura-t-il être un bon coéquipier?
Tant de questions…
Si jamais ça ne fonctionnait pas pour lui à Philadelphie, peut-être que certaines équipes voudront lui donner une autre chance, mais il est exactement le genre de joueur qui pourrait devoir continuer son parcours en KHL si jamais il en venait à brûler trop de ponts en Amérique…
Mentions honorables : Luke Hughes (5e), Jake Sanderson (7e) et Seth Jarvis (25e) auraient pu aussi se mériter une place dans ce top-15. On voit en eux des joueurs « vedettes » ou des futures vedettes. Leo Carlsson? Peut-être…
Conclusion
Qu’on soit en accord ou non avec ce classement ou celui de Pronman, on est toujours là pour s’amuser en comparant nos idées, ne l’oublions pas!
Mais je ne comprenais juste pas comment Pronman pouvait justifier le sien, ne serait-ce qu’au niveau de son top-15. On en aurait encore long à dire, Carlsson au 4e rang, entre autres…
Mais tenons-nous en aux joueurs du CH.
Peu importe le classement exact, passe encore pour Slaf en 14e position, mais à la lumière de leurs réalisations respectives et d’un talent qui crève les yeux, il n’y a aucune raison valable d’exclure Demidov et Hutson d’un top-15 des meilleurs joueurs de moins de 23 ans.
Ce sont des joueurs « élite » ou au minimum des « supervedettes » en puissance.
Et si j’ai à peu près raison, ça annonce de grandes choses pour votre équipe locale…