En 2023-24, on a vu Joshua Roy faire ses débuts dans la LNH. L’attaquant québécois, qui a déjà l’air d’un vol au 150e rang (seuls 13 joueurs repêchés à ce rang ont joué dans la LNH), a bien fait, récoltant neuf points en 23 rencontres.
Pour un jeune homme de 20 ans qui en était à sa première année chez les professionnels, difficile de demander mieux.
Une blessure à la main a cependant mis fin à sa saison dans la LNH plus tôt que prévu, mais il a tout de même eu le temps de démontrer qu’il a le calibre pour jouer dans le circuit Bettman.
SWEET LORD WHAT A GOAL BY JOSHUA ROY pic.twitter.com/LWUlypogO6
— Scott Matla (@scottmatla) March 6, 2024
La question, désormais, c’est de savoir ce qui l’attend en 2024-25… et visiblement, le sujet ne fait pas l’unanimité.
Dans un article de The Hockey News, Conor Tomalty se concentre sur la place de Roy dans les alignements projetés pour la saison à venir… et si certains le voient jouer avec Kirby Dach sur le deuxième trio, d’autres le placent avec Michael Pezzetta parmi les attaquants qui vont devoir se battre pour se retrouver hors de la formation.
Le Daily Hive place notamment Roy en dehors des 12 attaquants réguliers… qui incluent Rafaël Harvey-Pinard et Alex Barré-Boulet (mais pas sur le top-6).
Cela dit, considérant qu’il est l’un des beaux espoirs du club à l’attaque, le placer dans un rôle de soutien dans la LNH n’est pas l’avenue optimale pour son développement. S’il ne parvient pas à démontrer qu’il a le calibre pour jouer un gros rôle offensif (ce qu’il a réussi à faire l’an dernier), le placer sur un quatrième trio sera moins bénéfique pour son développement que de l’envoyer peaufiner son jeu à Laval, par exemple.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron ou, dans le cas de Roy, c’est en jouant de grosses minutes dans un rôle offensif (à Montréal ou à Laval) qu’il deviendra un joueur d’impact offensif (à Montréal).
J’ai l’impression qu’en ce moment, il a une longueur d’avance sur les autres ailiers du club pour cette dernière place dans le top-6. Mais s’il ne parvient pas à la conserver, c’est là que Laval deviendrait une option.