Si le cours des choses était demeuré normal, on parlerait un peu plus des gros noms qui pourraient tester leur valeur sur le marché des joueurs autonomes sans compensation.
On parle, entre autres, de Taylor Hall, Alex Pietrangelo et Torey Krug. Le défenseur des Bruins, jamais repêché, est devenu un catalyseur offensif très important mais ces jours-ci, il espère qu’il n’a pas joué son dernier match à Boston.
Pourquoi? Parce que depuis le 12 mars, les négociations pour son contrat sont au point mort.
Torey Krug said that contract talks with the Bruins have not progressed beyond where they were when the NHL season was paused March 12. The defenseman could become an unrestricted free agent at the end of this season. https://t.co/Vj7XFnolCp
— NHL.com (@NHLdotcom) April 7, 2020
Krug est clair : il veut poursuivre sa carrière avec l’équipe qui lui a donné une chance dans la LNH. Mais il comprend aussi le côté business et sait qu’il doit prendre son mal en patience, pour l’instant.
Cette pause dans les négociations n’a rien de surprenant. Après tout, on nage désormais dans l’inconnu à plusieurs niveaux pour la reprise des activités. Les revenus ne seront pas au rendez-vous tel qu’anticipé lors du Match des Étoiles, où l’on parlait d’une hausse notable du plafond salarial.
Si jamais Krug devait quitter les Bruins, nul doute qu’il trouverait vite preneur. À 28 ans, le défenseur a encore des bonnes saisons devant lui.
Et oui, étant donné qu’il est gaucher, il serait parfait pour se joindre à la brigade défensive du Canadien. Il serait parfait aux côtés de Shea Weber et d’un coup, il rendrait l’avantage numérique plus redoutable.
Mais pour que ça arrive, il faudrait que Claude Julien ne soit plus derrière le banc.
En 2018, le défenseur a lancé une flèche à peine voilée envers son ancien entraineur, en disant préférer le système de jeu instauré par Bruce Cassidy.
On peut douter que s’il peut choisir sa destinée, Torey Krug ne voudra pas évoluer à nouveau sous les ordres de Claude Julien.
C’est aussi plate que ça!