Toronto : Mike Babcock est resté six mois de moins qu’il ne le pensait

Mike Babcock a été une catastrophe à Toronto. Le seul aspect positif de son passage en ville, c’est qu’il a sûrement aidé à faire monter les salaires des entraîneurs dans la LNH.

Son contrat de huit ans et 50 M$ était assez fou à l’époque… et même aujourd’hui, huit ans plus tard, c’est imposant.

Mais sinon? Son passage a été une catastrophe. Il n’a pas été en mesure de faire passer le club au prochain niveau et on sait qu’il a été congédié en raison de la façon dont son club jouait en 2019-2020… mais aussi en raison de la façon dont il traitait ses joueurs.

L’événement Mitch Marner, où il a obligé le jeune à faire une liste de ses coéquipiers en fonction de leur éthique de travail avant de dévoiler le tout aux autres gars, vient notamment en tête.

Babcock a d’ailleurs partiellement nié cette histoire-là, prouvant un réel désir de changer. #Sarcasme

Parce que plus j’écoute le pilote parler, plus je sens qu’il en dit juste assez pour ne pas se faire achaler. Selon moi, il veut prouver qu’il peut revenir dans la LNH et il est prêt à dire ce qu’il faut. La preuve? Ceci :

Le nouvel entraîneur des Blue Jackets de Columbus, choisi au détriment d’un gars qui a su s’adapter comme Patrick Roy, par exemple, a passé une entrevue à Sportsnet. Le sujet de son passage à Toronto a retenu l’attention.

Ce que j’en retiens? Ceci.

Est-ce que j’ai aimé la façon dont on a parlé de moi? Non.

Est-ce que je pense que j’ai fait des choses de la mauvaise façon? Absolument. – Mike Babcock

Je vais vous avouer que de se poser des questions faciles et d’y répondre de la façon «politiquement correcte» n’est pas ma tasse de thé. Après tout, je sens qu’il a dit ça pour passer à autre chose en se disant qu’il avait adressé le cas de ses vilains comportements.

Mais ces phrases-là sont vides. Si on sentait un véritable désir de changer, ce serait autre chose, mais là…

Il a beau dire qu’il a aimé son temps à Toronto, que les fans aiment leur hockey, que «les restaurants sont bons à Toronto» ou qu’il souhaite du succès à ses anciens gars (dont il aime le développement), mais ça ne change pas le fait que ce sont des commentaires vides.

Celui qui s’en va coacher une belle gang à Columbus (en espérant que son ascendant soit positif sur eux…) affirme aussi qu’il ne pensait pas, même en 2015, qu’il serait encore à Toronto en 2023.

Quand j’ai signé un contrat de huit ans, je pensais que j’en ferais cinq.

J’en ai fait quatre et demi. – Mike Babcock

Visiblement conscient du fait que les entraîneurs sont interchangeables, j’y sens un gars qui ne se voyait pas avoir du succès en séries. Après tout, si un gars gagne en séries, il reste en poste.

Il est finalement parti six mois plus tôt que prévu.

Et même s’il savait visiblement que son énorme contrat pouvait quand même ne pas être un frein à un congédiement, il a fait reculer le club, lui qui n’a jamais passé la première ronde.

J’ai bien hâte de voir s’il a vraiment appris des choses parce que, comme vous l’avez compris, j’ai mes doutes.

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