Tout est en place pour que Slafkovsky débloque cette année

ENFIN ! Le camp des recrues est commencé et les gars ont (officiellement) foulé ce matin l’une des patinoires du Complexe Bell CN de Brossard pour la première fois depuis des mois.

Les 27 recrues se dirigeront vers Buffalo cet après-midi afin d’y disputer trois matchs en quatre jours : demain face aux excellentes recrues des Sabres, samedi face aux jeunes Bruins et lundi face aux espoirs des Sénateurs.

Rappelons que ces trois rencontres seront notamment diffusées sur le site de RDS.

Hier, c’était la fameuse journée des tests physiques et médicaux au Complexe Bell. Les recrues en ont sué une goutte. À noter que les vétérans passeront par là la semaine prochaine, eux.

Le Canadien a profité de cette (pré)rentrée pour mesurer et peser ses jeunes joueurs. Conclusion : David Reinbacher, Logan Mailloux et Owen Beck ont tous pris du poids… et c’est vu comme étant une bonne chose, of course.

Ce n’est pas comme moi qui pèse quelques livres de plus qu’au printemps…

Mais ce qui est bon pour un ne l’est pas toujours pour l’autre. Juraj Slafkovsky a perdu une douzaine de livres durant l’été, lui, et c’est également vu comme étant positif. Il faut dire que des ailiers de 238 livres, il n’y en avait pas une tonne dans la LNH la saison dernière. Pour l’équilibre, la vitesse, l’explosion et la mobilité, descendre à 225 livres peut effectivement être vu comme étant une bonne idée pour le premier choix au total en 2022.

Et dire que 2023-24 sera une saison importante pour Juraj Slafkovsky est un euphémisme.

Le gars a été repêché premier au total… il n’a pas connu une bonne première saison dans la LNH… il avait des lacunes évidentes à corriger… la direction et le coaching staff du club nous répètent constamment que l’important, c’est le développement et la progression… et Kent Hughes a fait de la place à l’attaque pour les Juraj Slafkovsky de ce monde. #MénageDÉté

Sept attaquants ont de réelles chances d’entamer la saison sur l’un des deux premiers trios : Nick Suzuki, Cole Caufield, Kirby Dach, Sean Monahan, Josh Anderson, Juraj Slafkovsky et Brendan Gallagher Alex Newhook. Est-ce que Slaf saura s’accaparer l’une de ces six places-là ?

Je sais… plusieurs aimeraient ou croient que le géant slovaque devrait entamer la saison à Laval, mais oubliez ça ; ça n’arrivera pas. Les dirigeants l’ont dit sans le dire.

J’ai prédit une saison de 40 ou 41 points à Slafkovsky.

Le site de la LNH le voit en obtenir 46.

ESPN va même jusqu’à prédire une saison de 55 points pour Slafkovsky.

Martin St-Louis, Jeff Gorton et Kent Hughes ont beau tenter de diminuer les attentes envers leur club et leurs joueurs lorsqu’ils ouvrent la bouche, les gens s’attendent tout de même à beaucoup de Slafkovsky. Il s’agira de sa deuxième saison dans la LNH et difficile de parler de guigne de la deuxième année quand tu as récolté 10 points lors de ta première saison !

Slafkovsky aura deux objectifs cette saison : rester en santé et produire plus que l’an dernier.

Son jeu lors du camp d’entraînement déterminera la place qu’on lui fera dans l’alignement en début de saison. Un bon camp et il commencera sur le top six, il aura des minutes en avantage numérique, il gonflera sa confiance… et il récoltera inévitablement des points.

Par contre, un mauvais camp et il se mettra à douter, il jouera moins de minutes (sur le bottom six) et les gens commenceront à se poser des questions à son égard. Encore plus que l’an dernier…

Je sais, il faut être patient avec les jeunes joueurs dans la LNH d’aujourd’hui – see Jack Hughes -, mais connaître un bon camp est un must pour Lafrenière Slafkovsky. Je crois qu’il en sera capable et je ne veux pas lui mettre plus de pression sur les épaules… mais il doit step up. Peu de gens osent le dire de façon aussi franche, mais sa saison 2022-23 a été décevante. Très décevante!

Rafaël Harvey-Pinard, Brendan Gallagher et Emil Heineman risquent de travailler comme des acharnés durant le camp. Ils savent qu’avec de mauvaises performances de la part de Slafkovsky (et Newhook / Anderson), ils pourraient avoir un «break». À Slafkovsky de s’assurer que ça n’arrivera pas.

PLUS DE NOUVELLES