Tout indique que Phillip Danault quittera Montréal

C’était déjà très probable, et c’est désormais presque assuré : Phillip Danault ne devrait pas revenir avec le Canadien de Montréal.

Dans les derniers jours, les deux camps auraient eu plusieurs opportunités de communiquer entre eux afin d’entreprendre des négociations contractuelles. Malgré tout, l’organisation du CH n’a soumis aucune offre officielle à son centre québécois.

Cet après-midi, une source bien au fait du dossier a rapporté à Jonathan Bernier du JDM que « Danault ne s’attend pas à signer à Montréal ».

Une autre source lui a mentionné que ce dernier désirait parapher une entente de cinq ou six ans, qui lui rapporterait environ 5,5M$ par année. Rappelons qu’en septembre 2020, l’attaquant avait refusé une offre dont le salaire annuel se situait à cinq millions de dollars.

Danault, 28 ans, n’a pas été protégé par le Canadien en vue du repêchage d’expansion. S’il n’est pas sélectionné par Seattle, le patineur originaire de Victoriaville deviendra joueur autonome sans compensation cet été. Et tout indique que Montréal ne fait partie des destinations qui l’intéressent. Après tout, sa maison (située sur la rive sud) est présentement à vendre.

Certains décrivent cette décision de l’équipe comme une surprise ; d’autres la voient comme une façon de faire passer un message. Quelle que soit les motivations derrière le choix de laisser le centre à découvert, il y aura à la fois du positif et du négatif s’il quitte les Glorieux.

D’abord, le négatif. Il a beau avoir de la difficulté à secouer les cordages, Danault est un attaquant défensif de qualité. Durant les séries 2021, son habileté à réduire ses adversaires au silence a sorti le CH du pétrin à plusieurs reprises. Son départ causerait nécessairement un vide sur ce plan du jeu.

Ensuite, il y a également le fait que ce soit « un p’tit gars de chez nous ». Avec Jonathan Drouin, il est le seul Québécois qui figure toujours au sein de l’effectif du Canadien. Comme le départ de Drouin est également une possibilité, l’équipe pourrait se retrouver sans aucun Québécois en uniforme.

Souvenez-vous le bazar que le match sans francophone avait causé au mois de mai. Désirons-nous vraiment entendre se plaindre à ce sujet durant toute la saison?

Le positif? Plus d’espace sur la masse salariale, une denrée rare par les temps qui courent. La liste des joueurs à resigner est longue, donc chaque dollar compte.

en rafale

– Les commentaires de Price sur Seattle en 2018 :

– Rendu là…

– On aurait peut-être un problème de Québécois.

– L’embarras du choix, comme on dit.

– Il a un bon point.

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