Chez les Flyers, ça va mal. Le club, qui n’a pas engagé John Tortorella pour perdre, voit le ciel continuellement lui tomber sur la tête via des blessures importantes au sein du club.
Avec Sean Couturier er Ryan Ellis qui ne devraient pas jouer cette année, les Flyers ont non seulement des besoins sur la glace, mais ils ont aussi de la place sous le plafond.
Fletcher says it's way premature to say if this is season ending or career ending for Couturier. Says that Couturier is feeling better than he did last year. They're optimistic is can be resolved.
However, he does acknowledge that Ryan Ellis' issue could be career ending.
— Charlie O'Connor (@charlieo_conn) September 22, 2022
Le cas de Ryan Ellis est particulièrement inquiétant. Le défenseur, qui gagne 6.25 M$ par saison jusqu’en 2027, pourrait avoir joué son dernier match dans la LNH en marge de sa blessure.
Sean Couturier, lui, pourrait rater toute la saison, mais sa carrière est peut-être en péril. Il gagne 7.75 M$ jusqu’en 2030.
Et c’est là que le CH pourrait entrer en ligne de compte.
Tony Marinaro, dans sa chronique du jour sur les ondes de BPM Sports, a analysé la situation et en a déduit que la Flanelle pourrait bel et bien passer un coup de fil aux Flyers pour voir si une transaction pourrait se conclure.
Évidemment, vous me direz que ce qui est bon pour Pôpa est bon pour Môman et que d’autres équipes pourraient avoir la même mentalité – et c’est vrai. Ceci dit, le CH peut quand même s’essayer, non?
En 1971, Sam Pollock échange Ralph Backstrom aux Kings en espérant éloigner Los Angeles du premier choix au total, qui deviendra Guy Lafleur.
Tony estime que des Flyers désespérés pourraient être un partenaire de danse pour Kent Hughes.
Qu'en pensez-vous? pic.twitter.com/ryzIhsG8VH
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) September 22, 2022
Après tout, comme on le sait, le Canadien aimerait bien libérer du salaire. Même si quelques gars sont présentement sur la touche (dont le capitaine Nick Suzuki), il y a des joueurs en trop.
Et surtout, des contrats sont en trop.
Ainsi, Carey Price pourrait quitter la liste des blessés à long terme de la saison morte et/ou un vétéran défenseur pourrait débarquer → https://t.co/eFEnOUpepa
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) September 19, 2022
Tony suggère donc au CH d’appeler les Flyers et de voir si un centre comme Christian Dvorak pourrait être dans la mire du club afin de compenser la perte de Sean Couturier.
Il existe un monde où les Flyers pourraient décider de tanker pour les gros espoirs de la cuvée 2023, mais je n’y crois pas vraiment. Dvorak (même s’il a un contrat un peu lourd de 4.45 M$ par année pendant trois ans) pourrait combler un besoin direct en Pennsylvanie.
Et c’est là que ça devient intéressant puisque Marinaro a suggéré au Canadien, dans sa chronique, de penser à la manière dont le premier choix du repêchage de 1971 (qui est devenu Guy Lafleur) est arrivé à Montréal.
Tu peux même donner un espoir (qui ne va pas jouer cette année) aux Flyers en plus de Dvorak.
Et tu peux même, si tu dois et comme Sam Pollock l’a fait avec la Californie en 1971, donner un de tes choix de première ronde plus tard contre leur premier choix cette année. – Tony Marinaro
Le plan du chroniqueur, c’est de s’assurer d’avoir plus de choix maintenant – et espérer voir les Flyers avoir une vilaine saison – pour augmenter tes chances de repêcher haut et souvent en 2023, qui est une grosse cuvée.
Et ça, le CH peut se le permettre.
Évidemment, cela ne veut pas dire qu’un tel scénario va se produire puisque bien des facteurs doivent entrer en ligne de compte. Ceci dit, j’adore l’idée et la mentalité « outside the box » derrière ça.
Une chose est certaine : il faut libérer de l’argent… et les Flyers semblent équipés, sur papier, pour danser avec le CH.