Transaction Vladimir Tarasenko : les Blues ont fait mal aux vendeurs (comme le Canadien)

Il y a quelques jours, les Blues de Saint-Louis ont échangé Vladimir Tarasenko aux Rangers en compagnie de Niko Nikkola. En retour, les Blues ont mis la main sur Samuel Blais, Hunter Skinner, un premier choix (2023) conditionnel et un quatrième choix (2024) conditionnel.

La transaction était assez polarisante. Pourquoi? Parce que nous ne sommes pas dans un marché qui avantage particulièrement les vendeurs et parce que les Blues n’ont pas attendu d’avoir un meilleur prix.

Ils ont sauté sur une offre et c’est tout.

Il faut donc savoir que Patrick Kane n’est pas le seul client insatisfait de ce traité-là puisque les équipes qui vendent (comme le Canadien) n’ont pas aimé le précédent qui a été créé par le prix de la transaction.

Renaud Lavoie a pris le temps de jaser avec quelques dirigeants de la LNH en marge du deal et le constat est clair : c’est très peu pour un joueur de la trempe de Tarasenko.

Résultat? Cela pourrait faire baisser les prix, ce qui n’est pas bon pour les vendeurs.

Pour le Canadien, c’est donc une vilaine nouvelle puisque le club est vendeur, mais aussi parce que les éléments qu’il doit vendre ne sont pas les plus intéressants du lot.

Le constat est de plus en plus clair : ne vous attendez pas à la lune à Montréal d’ici le 3 mars. Déjà que les prix sont bas parce que c’est un marché d’acheteurs, mais en plus, le CH n’a pas de Tarasenko à échanger.

On s’en doutait pas mal, mais les circonstances actuelles font que le Canadien n’est pas en position de demander la lune pour ses joueurs, qui ne sont pas des vedettes de la LNH… et qui ont souvent une carte de membre à l’infirmerie.

Le CH a soit des joueurs qui ne sont pas très attirants, des joueurs qui sont blessés, des joueurs qui gagnent trop cher ou des joueurs qui sont sur la liste des blesssé – et ce n’est pas exactement idéal à ce temps-ci de l’année.

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