Quelle situation complexe que celle des joueurs laissés de côté pour une éventuelle transaction! En apparence simple, c’est tout un casse-tête pour la LNH qui voit des joueurs réguliers sauter leur tour en attendant une éventuelle transaction.
Ongoing NHL scratches for «trade-related reasons,» with the number of games missed so far:
Jakob Chychrun, Arizona (7)
Vladislav Gavrikov, #CBJ (7)
Luke Schenn, #Canucks (3)
Patrick Kane, Chicago (1)
Sam Lafferty, Chicago (1)
Tanner Jeannot, #preds (1)— Chris Johnston (@reporterchris) February 27, 2023
En additionnant le nombre de matchs ratés sans transaction, le compte est à 20 à ce jour. C’est beaucoup.
Les partisans se posent des questions, eux qui voient un joueur comme Chychrun, pierre angulaire de la défensive des Coyotes, absent pour sept matchs. Certains souhaitent un changement de règlement pour donner des amendes aux équipes qui le font pour trop longtemps, mais il y a deux principaux problèmes.
C’est parfaitement légal pour une équipe de laisser des joueurs de côté, même s’ils sont parmi les meilleurs de l’équipe et ça semble illogique comme choix.
Il n’y a aucun règlement qui limite le nombre de matchs consécutifs qu’un joueur peut passer sur la passerelle, peu importe la raison. C’est la raison pour laquelle les équipes ne se gênent pas pour expliquer l’absence de leurs athlètes.
Advenant le cas que la LNH impose une limite, les équipes pourraient s’en tirer avec un manque de transparence, situation que l’on déplore à Montréal, notamment dans le dossier Kirby Dach.
On verrait apparaître de nouvelles « blessures » mineures qui empêchaient les joueurs bientôt échangés de jouer.
Lorsque la situation ne dure que quelques matchs, ce n’est pas un problème, mais lorsque ce sont sept matchs, comme c’est le cas de Chychrun présentement, il y a une perte de rythme de match.
Tous les joueurs le diront, les entraînements, aussi intenses soient-ils, ne se comparent pas aux rencontres.
Chose certaine, pour remédier à la situation, la LNH va devoir faire preuve de créativité, car la solution n’est pas évidente.