Travis Yost rêve à une LNH… sans repêchage

Si vous aviez à apporter les changements que vous voulez à la LNH… que feriez-vous?

À cette question, il y a des milliers de réponses. Que ce soit un réalignement de divisions, l’ajout ou le retrait de certaines règles ou principes… On en a vu des tonnes, des idées comme ça.

Lundi, Travis Yost, analyste du réseau TSN, s’est prononcé sur une de ses opinions impopulaires. Selon lui, il ne devrait pas y avoir de repêchage.

Pas de cap salarial et pas de repêchage, ça ressemble un peu au football européen, ça, non? 

Farfelu, vous trouvez? Le repêchage est probablement l’évènement le plus attendu de tous les amateurs de hockey, alors que cet encan a la capacité de complètement modifier la face d’une franchise.

Des UFA de 18 ans, ça sonne un peu moins glamour, non?

Toujours selon Yost, les équipes les plus riches devraient être avantagées.

« Cap salarial souple, laissez les équipes ‘non-revenue sharing’ dépenser plus et payer les taxes, puis créez un système d’enchère salariale pour les jeunes joueurs éligibles au repêchage. »

Avec une telle formule, de 4 à 5 équipes pourraient disparaître par faute de moyen, et par conséquent, d’une bonne équipe sur la patinoire.

Tant mieux, selon Yost.

Admettons que les Coyotes, les Hurricanes et les Sénateurs ne survivaient pas… Les autres équipes réussiraient-elles à attirer assez de talent dans leur équipe? Je crois que oui, personnellement. 

Le problème dans tout ça est bien évidemment que les équipes les plus riches auraient constamment la chance de mettre la main sur de meilleurs joueurs. Mais est-ce un problème?

Le tanking disparaîtrait, mais les chances de voir des «superteams» augmenteraient considérablement.

Serait-ce une bonne chose pour le sport? C’est vraiment difficile à dire. Il y a beaucoup trop de facteurs qui doivent être pris en considération.

Et de toute façon, la LNH est comme elle est pour rester. Mais ça demeure intéressant de s’imaginer une ligue sans repêchage et possédant un cap salarial bien plus souple.

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