Hier, en écoutant l’après-match à RDS, on pouvait entendre François Gagnon parler du fait qu’il a croisé Trevor Timmins après le match d’hier. L’ancien responsable du repêchage à Montréal travaille maintenant pour Columbus.
C’est survenu après le match, soit après que Cole Caufield ait marqué en prolongation. Et c’est là que Timmins a dit ceci :
C’est à cause de moi si on a perdu. – Trevor Timmins
J’avoue que je l’ai trouvé bonne. Timmins savait très bien que cela allait être rapporté par la suite puisqu’il sait sans doute à quel point il est encore un nom polarisant en ville.
Prendre le blâme pour ça est de bonne guerre.
C’est la faute à Timmins!
Un texte de @GagnonFrancois https://t.co/oUhilyV7MT
— RDS (@RDSca) October 27, 2023
Ses années à diriger les séances de repêchage du Canadien n’ont pas été parfaites, disons. Mais au final, tout le monde se rend compte qu’il a visé dans le mille avec Caufield, qui ne devrait pas être surestimé ailleurs dans la LNH.
Ce call-là, ça a mal vieilli, hein?
Ses six buts en prolongation depuis le début de sa carrière sont d’ailleurs un record en termes de rapidité. Il l’a fait en 130 matchs alors que personne ne l’a fait en moins de 190 joutes avant lui.
Il a quatre buts et cinq passes cette saison en sept matchs. À part contre les Sabres, il a toujours noirci la feuille de pointage. Et il est toujours impliqué parce qu’il tire souvent au but. Hier, il a huit tirs…
Cela démontre, pour refaire des liens avec Timmins, que du talent, ça ne se trouve pas qu’en repêchant parmi les cinq premiers. Ça aide, mais cela ne fait pas foi de tout non plus.
I can’t help but find it funny how preoccupied everyone is with tanking, yet the Canadiens landed their best forward in the draft when they finished 15 spots from the bottom.
— HabsLinks (@HabsLinks) October 27, 2023
De l’autre côté du spectre, il y a un joueur qui a justement été repêché au premier rang au total (pas par Timmins, ceci dit) et qui ne performe pas super bien depuis le début de la saison : Juraj Slafkovsky.
En sept matchs, le premier choix de 2022 n’a pas pris son erre d’aller. Il a une passe (à son premier match de la saison) et c’est tout.
Évidemment, il y a une méchante différence entre Slaf et Caufield : le joueur de centre. Ce n’est rien contre Alex Newhook, qui développe une belle chimie avec Josh Anderson, mais il n’est pas Nick Suzuki.
Et il n’est pas Kirby Dach non plus.
Rappelons que Slaf avait dit ça après la blessure de Dach :
C’est f***ing terrible.
Évidemment, il est injuste de comparer le Slovaque à Caufield. Le second a pris son erre d’aller dans la LNH, il est plus vieux et il a reçu un énorme contrat pour marquer des buts.
Slaf n’est pas encore là… et les attentes ne sont pas encore calculées en termes de points, selon Jeff Gorton. Le jeu des comparaisons ne doit pas prendre le dessus quand on parle de lui… même si un gars à qui il a été lié par le passé se démarque en ce moment. #AlexisLafrenière #ChoixDeJeffGorton
Un 4e but en 6 matchs pour Alexis Lafrenière.
21e match (2020-2021) (12 buts)
15e match (2021-2022) (19 buts)
27e match (2022-2023) (16 buts)
6e match (2023-2024) (?)@GagnonFrancois pic.twitter.com/QQgWs5IzMf— Stéphane Laberge (@sportslabs) October 27, 2023
Martin St-Louis n’a donc pas tant à se concentrer sur Caufield, qui aide Suzuki à se réveiller et qui aide les partisans à éviter les fusillades. C’était le fun quand j’étais jeune, mais plus maintenant.
L’entraîneur peut donc prendre du temps pour aider Slaf à retrouver ses repères.