Trois équipes (de l’Ouest) auraient contacté Claude Julien

Claude Julien a perdu son emploi le 25 février dernier, alors qu’il a été remplacé par son adjoint Dominique Ducharme. Kirk Muller a aussi été remercié le même jour.

Toutefois, Julien et Muller seront payés par le Canadien jusqu’au 30 juin 2022. Lorsqu’une organisation renvoie l’un de ses entraîneurs, elle doit quand même le payer jusqu’à la fin de son contrat.

Kirk Muller a toutefois décidé en juin qu’il n’allait pas continuer d’être payé à rien faire encore une année complète. Il a accepté un job d’entraîneur associé à Darryl Sutter chez les Flames. Rappelons que Sutter est venu en relève à Geoff Ward durant la dernière saison.

Est-ce que les Flames ont accepté de verser le montant qu’aurait dû verser le Canadien à Muller, plus une petite prime pour le sortir de chez lui? Ça se peut.

Mais Claude Julien, lui, comment se fait-il que son nom ne sorte jamais?

(Crédit: Twitter/capture d’écran)

Selon des sources dignes de confiance, au moins trois organisations auraient approché Julien au cours des derniers mois : les Flames de Calgary, les Coyotes de l’Arizona et le Kraken de Seattle. Je ne sais toutefois pas si Julien a accepté de les rencontrer (en entrevue) ou s’il a dit non sur le champ. Cependant, on me dit que la décision de ne pas se joindre à ces organisations viendrait de Julien.

Julien touchera donc 5 millions $ en 2021-22 à rester chez lui. Il y a fort à parier que ces trois équipes ne lui auraient pas offert autant pour revenir derrière le banc. Or, Julien aurait donc dû coacher et tout de même recevoir 5 millions $ lors de la prochaine campagne. Une partie payée par le Canadien et une partie par sa nouvelle équipe. Ça ne l’intéressait vraisemblablement pas.

On m’a confié qu’au moins l’une de ces équipes aurait aimé embaucher Julien à titre d’entraîneur adjoint/associé. Ça aussi, ça n’intéressait probablement pas l’ancien entraîneur du Canadien. Julien n’a jamais été un adjoint durant sa carrière chez les pros (depuis 2000).

Est-ce qu’il évaluera cette option-là dans un an? Peut-être… Michel Therrien et Jacques Martin l’ont fait, eux. Par contre, d’autres head coachs l’ont toujours refusé : Alain Vigneault et Bob Hartley.

Sans entrer dans les détails, il y a aussi des raisons familiales qui pousseraient Julien à ne pas revenir trop vite derrière le banc d’une équipe de la LNH. Il faut aussi rappeler qu’il a subi un malaise cardiaque il y a à peine un an, dans la bulle torontoise. Il n’y a aucun stress à prendre son temps, littéralement.

À noter qu’André Tourigny et Dave Hakstol sont respectivement les entraîneurs-chefs des Coyotes et du Kraken. Peut-être que Julien aimerait avoir un entraîneur-chef d’expérience si jamais il accepte un poste d’adjoint/associé?

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