Lorsque Marc Bergevin a accepté de laisser partir Jesperi Kotkaniemi en Caroline, de prendre le premier choix et d’ensuite transiger avec les Coyotes afin de faire l’acquisition de Christian Dvorak, on a compris que Dvorak allait remplacer Phillip Danault dans l’alignement… et que Jake Evans allait prendre la place de Kotkaniemi.
Quoi que Gallagher joue à la droite d’Evans sur un trio plus défensif, mais bon…
Dvorak a connu un bon premier match préparatoire avec l’équipe (quatre points) mais depuis, c’est plus difficile pour Dvorak. Comme pour pas mal toute l’équipe soit dit en passant…
Le nouveau #28 n’a récolté qu’une maigre mention d’aide depuis le début de la saison. Il affiche aussi un différentiel cumulatif de moins-4.
Hier, Dvorak a passé plus de 19 minutes sur la patinoire, mais il a terminé la soirée à moins-2.
Il a aussi été inefficace autant en supériorité qu’en infériorité numérique.
Sur la plateau de l’Antichambre après la rencontre, Gaston Therrien a souligné une séquence où l’on voit Christan Dvorak commettre trois erreurs défensives… qui mènent finalement au deuxième but des Sharks. Therrien a questionné le deuxième effort de Dvorak, indiquant que non, il n’est pas un aussi bon joueur (responsable) que Phillip Danault.
1. Quand Chiarot a forcé le jeu (pinch) à la ligne bleue, Dvorak aurait dû accélérer et prendre la place de Chiarot.
2. Deuxième erreur : Dvorak a essayé d’accrocher le porteur du disque plutôt que de patiner pour le rattraper (après sa première erreur).
3. Il s’est laissé glisser au lieu de marquer Dahlen, qui inscrire son deuxième but de la rencontre finalement sur le retour de lancer.
Ai-je besoin de vous rappeler qu’avant ce but, le Canadien ne tirait de l’arrière que par la marque de 1 à 0? Est-ce à ce moment-là que le CH a «cassé»?
Est-ce que Dvorak est un mauvais joueur de hockey? Non!
Est-il pourri défensivement, sans la rondelle? Bien sûr que non!
Mais son manque d’effort sur cette séquence individuelle démontre bien l’état d’esprit dans lequel ce trouve le groupe de joueurs montréalais actuellement. Les gars ne sont pas prêts à donner le deuxième effort, à bloquer des tirs, à encaisser des mises en échec, à se sacrifier. Ils aimeraient que tout soit facile, sans avoir à payer le prix.
Tant que ça ne changera pas, le Canadien ne gagnera pas de match et le Centre Bell ne se remplira pas. Bien au contraire.
Guy Carbonneau avait raison il y a quelques années à Detroit.