L’année dernière, on se souviendra que le Canadien a vu ses espoirs remporter à peu près tous les prix possibles en marge du Championnat mondial junior. Si quelques-uns d’entre eux ont pris le chemin des rangs professionnels, il en reste tout de même un certain nombre pour représenter le CH.
En oubliant Cole Caufield, qui est peut-être à un gros but d’exploser si on se fie à sa soirée de quatre buts lors du calendrier préparatoire, le Canadien compte sur quelques espoirs de premier plan au cours du tournoi.
Jordan Harris, un défenseur américain, a marqué lors de son premier match du tournoi et joue sur la première paire des Américains. Mattias Norlinder, qui est natif de Suède, a réussi à percer le top-6 de la grosse brigade défensive de son pays, lui qui a débuté le tournoi à titre de septième défenseur des siens.
Mais aucun n’a le potentiel d’Alexander Romanov.
Romanov continue son bon travail et Norlinder grimpe dans la hiérarchie.
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Comme le souligne Mathias Brunet, Romanov n’est pas forcément le plus flamboyant, mais il prend toujours la bonne décision. Face au Canada, il n’a pas été dominant comme certains l’espéraient, mais il a toujours effectué le bon jeu.
S’il ne faut pas s’attendre à voir Romanov être le général du Canadien de Montréal à la ligne bleue, il faut espérer un défenseur qui obtiendra tout de même sa part de points.
Patient et intelligent avec le disque, il a des airs d’Andrei Markov lors de ses transitions – sans être aussi dominant non plus. Au niveau défensif, il se donne des airs d’Alexei Emelin en ce sens où il ne commet pas d’erreurs. Il est toutefois bien meilleur avec la rondelle, ce qui en ferait un genre de mélange entre les deux défenseurs russes.
Sans parler de ses mises en échec percutantes…
Alexander Romanov: un amalgame de Markov et d’Emelin ? https://t.co/VJMNuyS78n
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) December 28, 2019
Notez que demain, les Russes de Romanov affronteront les États-Unis de Cole Caufield et de Jordan Harris. Cela s’annonce prometteur.