Trois francophones parmi les cinq contrats les plus difficiles à échanger de la LNH

Quand on parle de mauvais contrats dans la LNH, le premier nom qui nous vient actuellement en tête est celui de Jonathan Huberdeau. Le Québécois a profité d’une saison de 115 points et d’un nouveau départ chez les Flames pour signer un imposant pacte.

Le seul problème, c’est que dès qu’il a apposé sa signature au bas de ce contrat de huit ans, Huberdeau a changé sur la patinoire. Après une saison de 115 points, il n’en a inscrit que 55 lors de la campagne suivante.

Pire encore! Il a terminé sa plus récente saison avec 52 points, alors qu’il écoulait la première année de son contrat qui pèse pour 10,5 millions $ sur la masse salariale des Flames.

C’est pourquoi le Québécois se mérite la toute première place dans le classement des contrat les plus difficiles à échanger de Adam Proteau de The Hockey News.

Ce n’est pas seulement l’avis de Proteau. Dom Luszczyszyn de The Athletic avait aussi réalisé une liste des pires contrats de la LNH en juillet et Huberdeau était bel et bien au sommet de celle-ci.

Le Québécois pourra toujours essayer d’avoir de meilleures performances dans le futur, mais le mal est déjà fait. Il serait presque impossible de le voir flirter avec les 100 points à chacune des dernières années de son contrat, si on prend compte que celui-ci prendra fin quand il aura 38 ans.

La « bonne nouvelle » pour Huberdeau, c’est qu’il n’est pas le seul Québécois qui fait partie de cette sombre liste. Marc-Édouard Vlasic le suit tout près en deuxième position.

Avec un contrat qui pèse pour 7 millions $ sur la masse salariale des Sharks alors qu’il a 37 ans, Marc-Édouard Vlasic est un réel boulet à San Jose. Son niveau de jeu n’est pas affreux, mais il est loin de valoir 7 millions $.

Ce n’est toutefois pas un trop grand problème pour les Sharks, qui n’ont pas besoin d’offrir de gros contrats à de nouveaux joueurs pour l’instant. Ils en profitent au fond du classement de la LNH.

De toute façon, il ne reste que deux saisons à cette entente. Il serait surprenant de voir les Sharks compétitifs d’ici là.

Un troisième francophone complète le top 5 d’Adam Proteau. Sean Couturier n’a pas la vie facile à Philadelphie, surtout avec son entraîneur-chef John Tortorella, qui ne semble pas l’aimer du tout.

Il a été laissé de côté à plusieurs reprises la saison dernière, même s’il est le capitaine de l’équipe. Âgé de 31 ans, Couturier entamera en 2024-25 la troisième saison de son contrat qui pèse pour 7,75 millions $ jusqu’à ses 37 ans.

Avec une production de seulement 38 points en 2023-24, il n’a pas impressionné et il devra démontrer qu’il est capable de revenir à ses bonnes manières.

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