Trois milliards $ en frais d’expansion : Québec et le Canada sont dans le trouble

Les tarifs douaniers et la valeur du dollar canadien, en ce moment, retiennent l’attention de tout le monde.

Même dans le monde du sport, c’est un enjeu. On le voit quand l’hymne national américain est hué lorsqu’il est chanté en sol canadien… et on le voit même pendant les matchs sportifs, via certains commentaires.

D’entendre dire à la blague que les Red Wings auront un avantage numérique de 2:30 contre les Canucks en raisons de la hausse des tarifs de 25 % au Canada, c’est quelque chose qui se note.

 

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Quelle est la suite, donc?

Forcément, à grande échelle, on doit s’attendre à ce que la situation des équipes canadiennes soit encore plus complexe. Après tout, avoir des revenus en dollars canadiens et des dépenses en devises américaines, ça complique le tout.

Comme Nicolas Cloutier l’a écrit dans un texte, les Maple Leafs et le Canadien, par exemple, ne devraient pas trop être touchés par ça. C’est cependant une autre chanson pour les Jets (un club sur le radar du commissaire pour les mauvaises raisons) et les Sénateurs.

Eux, ils peuvent vraiment être affectés par tout ça.

Mais si ce sera difficile pour les clubs canadiens, ce le sera encore plus pour les marchés canadiens qui voudraient entrer dans la ligue. On pense évidemment à Québec, ici.

Déjà que les chances de voir les Nordiques revenir dans la LNH sont minces (pour ne pas dire complètement inexistantes), il est clair que la situation économique actuelle joue contre le Canada.

Et ça, tout le monde le sait.

Allan Walsh, puissant agent de la LNH, est d’avis que Houston et Atlanta, deux villes qui reviennent souvent, sont à l’avant-plan de la prochaine vague d’expansion. C’est sur le site de TVA Sports que Nicolas Cloutier a rapporté ses propos.

Disons que la LNH a pratiquement mis en place un plan d’expansion pour la prochaine convention collective. Je m’attends à des frais de 1,5 G$ par équipe pour rejoindre le country club. – Allan Walsh

Avec des frais d’expansion qui pourraient/devraient atteindre 1.5 milliard de dollars par club, les proprios pourraient se mettre trois milliards $ dans les poches. Et ce, en devises américaines.

Québec ne peut pas se payer ça, en ce moment. Et les petits marchés canadiens tireront de plus en plus de la patte – surtout avec un plafond salarial qui est appelé à monter en masse.

En rafale

– Owen Beck a 21 ans.

– Allez-vous boycotter le Super Bowl? [TVA Sports]

– Un excellent lanceur est disponible.

– Bonne question.

– Ouch.

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