Trop de problèmes, mais peu de solutions

Ce voyage en Californie aura donc été affreux : 3 défaites en 3 matchs, 0 point, 5 buts marqués et 16 encaissés. La dernière joute face aux Ducks fut un véritable désastre, et honnêtement, ce n’était vraiment pas loin de faire pitié. Au fait, ça faisait pitié. J’avais dit hier que le Canadien devait absolument gagner son match à Anaheim. C’était une équipe complètement décimée par les blessures. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à remporter le match.

C’est dur à dire, surtout au mois d’octobre, alors que 8 matchs ont été joués, mais le Canadien ne fera pas les séries. Cette saison est déjà un échec. Le club ne pourra pas rattraper ce déficit, présentant une fiche de 1-6-1 (!). C’est triste, mais c’est comme ça.

Cette saison désastreuse a commencé lorsque Marc Bergevin a laissé partir Andrei Markov et Alexander Radulov pour Karl Alzner, Joe Morrow, David Schlemko et Ales Hemsky.

Ah oui, n’oublions pas Mark Streit. 

Le DG du Tricolore va à contre-courant. La LNH évolue vers un style de jeu rapide et dynamique. Marc Bergevin fait absolument tout l’inverse.

Aller chercher Dwight King, Andreas Martinsen ou Steve Ott, pour améliorer ton équipe pour les séries. Vraiment ? Alors que ton équipe a besoin de marquer ! Come on… Et puis je n’ai pas besoin de répéter que la politique de Marc Bergevin depuis l’été 2016 va à l’encontre de la lignée dans la LNH. Comment est-ce possible que le club ait près de 9M$ disponibles sur la masse, dans un marché comme Montréal ?

Surtout que le Canadien a beaucoup de problèmes, mais très peu de solutions. Le club ne regorge pas d’espoirs prometteurs. Le problème principal, c’est que si Carey Price n’a pas une efficacité de .950, le CH ne gagnera pas. Tant que cette équipe n’aura pas compris qu’un match de hockey dure 60 minutes, ils ne gagneront pas.

Je le répète, mais il faut faire une reconstruction, il n’y a pas d’autres solutions possibles. C’est la seule que je vois.

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