Transiger lorsque sa formation peine à accumuler des victoires s’avère un exercice difficile pour un DG de la LNH. Alors que tes homologues perçoivent ta détresse et sont bien conscients que le temps joue contre ta faveur, ils n’ont aucun intérêt à t’offrir des liquidations : ils possèdent le loisir de te demander la lune!
Ceci étant dit, l’équipe semble s’être sorti la tête de l’eau à Montréal… Est-ce donc le temps d’améliorer l’équipe?
Marc Bergevin était finalement près de la réalité lors du tournoi de golf du Canadien, affirmant alors que le Canadien se battrait farouchement pour une place en séries éliminatoires. Le DG gère une équipe de milieu de peloton devant laquelle se présente plusieurs alternatives : rebâtir, obtenir des renforts à court terme ou opter pour le statuquo.
L’historique de Bergevin indique qu’aucune mesure drastique ne sera lancée lors des prochaines semaines.
La situation présente est toutefois différente : Alex Galchenyuk, un joueur marchandé par l’organisation depuis belles lurettes, performe à plein régime. Avec 9 points à ses 5 derniers matchs, l’Américain semble sérieusement reprendre du poil de la bête… Et ça pourrait se poursuivre. Maintenant en bonne forme physique et adapté au système de jeu de Claude Julien, rien n’empêche qu’il connaise une fin de camapgne intéressante.
Ça vous dit quelque chose «Buy low, sell high»?
Relancer le nom de l’ailier dans les négociations pourrait permettre au Canadien d’obtenir ce qu’il recherche pour son poulain. Pourquoi ne pas tenter de l’expédier au sein d’une formation qui semble chercher constamment des alternatives afin de s’améliorer?
Pulvérisés à deux reprises face au CH la semaine dernière, les Red Wings de Detroit de Ken Holland peine à retrouver le chemin de la victoire. La zizanie semble bien installée au Michigan, alors que l’entraineur Jeff Blashill a même écorché son ailier le plus productif, Anthony Mantha.
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Voyant cette situation critique, un auditeur du podcast On Jase suggère que Marc Bergevin devrait proposer Alex Galchenyuk à son homologue en retour de l’imposant québécois.
Dans les souliers du DG montréalais, Éric Bélanger accepterait ce pacte sans hésiter.
On parlerait ici d’un vrai hockey trade : deux ailiers de 23 ans, dont le jeu défensif s’avère brouillon et l’intensité discutable.
Si les problèmes à l’extérieur de la patinoire de Galchenyuk ainsi que la profondeur du Canadien à l’aile gauche pourrait motiver Bergevin à procéder à cette transaction, on peut douter de l’intérêt de Holland de faire de même.
L’explosion offensive d’Anthony Mantha ne fait que débuter, alors que celui-ci n’a pas encore disputé 100 parties au sein du circuit Bettman. Larguer une dynamite offensive fraichement adaptée à la LNH friserait la folie… D’autant plus que les Red Wings pourraient perdre Alex Galchenyuk en 2020, lorsque celui-ci obtiendra l’autonomie complète.
Il faut également se demander si Montréal serait prêt à accueillir ce type de joueur. Pour vous donner une idée, Mantha pèse 20 livres et mesure 3 pouces de plus, mais distribue encore moins de mises en échec que Max Pacioretty, quotidiennement accusé pour sa mollesse…
Cependant, la chimie renaissante de la combinaison Drouin-Mantha observée au Championnat du monde junior pourrait rapidement faire taire les critiques…
Demeurons réaliste : Anthony Mantha est à Detroit pour y rester…
Ce qui ne veut pas dire qu’aucun patineur des Wings devrait être actuellement ciblé par le Canadien…
Dans l’ombre d’une ligne de centre surchargée, Andreas Athanasiou, avec qui les négociations se sont avérées corsées, pivote un quatrième trio intéressant.
Marc Bergevin devrait-il profiter de la bisbille entre Andreas Athanasiou et son patron? → https://t.co/3cekHj2ZYl pic.twitter.com/rckUY31o4j
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) September 19, 2017
Bien entouré, il me semble que l’attaquant rapide pourrait exploser offensivement…