Des histoires houleuses ou particulières, il y en a une multitude au niveau sportif (professionnel). La dernière sur laquelle je viens de tomber concerne un ancien choix de premier tour des Penguins en 2009, qui a déjà passé quelque temps au sein de l’organisation du Canadien de Montréal, Simon Després, un défenseur de 27 ans.
En décembre 2018, l’organisation du Canadien l’a libéré de son essai professionnel pour que celui-ci puisse joindre le Canada en vue de la Coupe Spengler.
Vous voyez comment son parcours 2018-19 a été chaotique, mais ça, ce n’est rien comparativement à son dernier trajet. Après le camp d’entraînement, il a refusé de rejoindre le Rocket (il est donc parti en vacances), pour se raviser après maintes réflexions et s’y rendre pour un essai de 25 joutes.
Mais si on recule encore, au mois de juin 2017, il a vu son contrat racheter par les Ducks d’Anaheim, lui qui a figuré sur la liste des éclopés pendant pratiquement la saison entière (il n’a joué qu’une rencontre en 2016-17). Pourquoi? Question de commotions et de démons à vaincre en dehors de la patinoire.
À la suite de ce rachat, donc la campagne 2017-18, il s’est dirigé vers la KHL, où il a joué 44 joutes avec le Slovan de Bratislava. Une histoire pas comme les autres. Puis, le dernier chapitre au récit Després : il a paraphé un accord d’une saison avec le IK Oskarshamn (SHL, Ligue élite suédoise).
Moi qui croyais qu’il avait opté pour une année sabbatique…
Au final, Després ne devrait pas revenir au sein de la Ligue nationale, lui qui a récolté 43 points en 193 rencontres lors de son passage dans la meilleure ligue au monde. Il aura donc réalisé un rêve de ti-cul malgré les hauts et les bas des dernières années.