Un autre scandale d’agression sexuelle fait surface dans le monde du hockey junior au Canada. Depuis le scandale d’Équipe Canada Junior de 2018, quelques nouvelles histoires d’horreur font surface petit à petit.
Cette fois, l’histoire se serait produite en Ontario, alors qu’en 2014, une femme alors âgée de 22 ans, aurait été victime d’une agression sexuelle collective par huit joueurs de hockey junior.
L’histoire a été dévoilée à l’émission d’enquête W5 sur les ondes de CTV, mercredi soir. Rick Westhead en avait parlé un peu plus tôt dans la journée.
tw graphic description of sexual assault, rape
for everyone who might not have seen: here is the ctv national news article about this, also by rick westhead, with quotes from anne marie (alias of the woman) https://t.co/Ns8lPkK7ww https://t.co/qUCep3faLU
— jin (@plubber87) October 16, 2024
Ce n’est pas la première fois que Rick Westhead fouille dans des dossiers de la sorte. Il a fait partie des informateurs principaux dans le scandale d’espionnage de Soccer Canada et celui d’Équipe Canada Junior de 2018, pour ne nommer que ceux-là.
Attention! La suite de ce texte décrit des moments de viol et d’agression sexuelle de manière explicite.
Selon ce que la présumée victime (nommée anonymement Anne Marie dans l’émission de W5) a dévoilé, elle était en relation avec un joueur de hockey junior quand elle avait 22 ans. Son compagnon avait alors 19 ans.
Un jour, son amoureux l’a invité à écouter la télévision dans sa maison de pension avec un de ses coéquipiers. Quand elle s’est rendu là-bas, elle aurait remarqué qu’il n’y avait pas deux joueurs, mais bien huit.
Le joueur de 19 ans l’aurait apporté dans la salle de bain du sous-sol, là où ils auraient amorcé une relation sexuelle consensuelle. La présumée victime aurait toutefois remarqué que la porte n’était pas tout à fait fermée et que les autres joueurs auraient commencé à entrer dans la pièce.
Les huit joueurs présents auraient « commencé à prendre leur tour, à faire ce qu’ils voulaient », selon les propos de la présumée victime. Elle aurait été victime de cette agression pendant 90 minutes et elle aurait même perdu connaissance pendant l’agression.
La présumée victime a dévoilé qu’elle pensait que c’était de sa faute et qu’elle sentait que certains joueurs de 16 ans dans cette affaire auraient été poussés à commettre cet acte.
C’est 10 ans plus tard qu’elle a été capable d’en parler à l’émission W5.
On parle ici d’une autre véritable histoire d’horreur liée au monde du hockey junior. Ça fait toujours extrêmement mal de voir des histoires de la sorte se produire.
Le pire dans tout ça, c’est que la victime a appelé la station de police de London, un peu plus tôt cette année, mais elle s’est fait dire qu’elle devait appeler la station de police là où l’agression avait eu lieu. L’employé de la police aurait alors raccroché le téléphone, sans offrir d’aide à la victime présumée pour qu’elle sache où déposer sa plainte.
La porte-parole de la police provinciale de l’Ontario, Gosia Puzio, a envoyé un courriel à CTV et W5, expliquant que l’employé n’avait pas suivi les directives et qu’il aurait dû rester au téléphone avec la présumée victime pour l’aider à trouver l’aide nécessaire.
C’est une autre histoire d’horreur qu’on ne souhaite à personne. En espérant que la justice fera le travail nécessaire pour aider la présumée victime.