Un BBQ, de la bière et le KGB : la folle histoire de Wayne Gretzky à la Coupe Canada 1987

Wayne Gretzky a probablement tout vécu dans sa carrière de joueur dans la LNH. Après tout, celui qui est considéré comme le plus grand joueur de tous les temps a disputé 1487 matchs de saison régulière dans la LNH, 208 matchs de séries et, surtout, il a joué une tonne de matchs en tant que représentant du Canada.

Et il a à peu près tous les records de la LNH : bref, on parle d’un joueur qui a connu une carrière assez remplie.

Forcément, le fait d’avoir eu une carrière aussi remplie fait en sorte que Gretzky est une mine d’or en termes d’histoires.

Et hier, dans le cadre de l’épisode de Noël de Spittin’ Chiclets, Gretzky était de passage en entrevue, et il a révélé une histoire assez folle impliquant un barbecue, de la bière, le KGB et la Coupe Canada 1987.

En gros, Gretzky explique qu’à l’époque, les joueurs russes étaient constamment supervisés par le KGB. Alors qu’ils étaient de passage au Canada pour le tournoi, disputé en pleine guerre froide, il était difficile pour les gars d’avoir du fun.

La Merveille a donc discuté un brin avec les gros joueurs russes de l’époque, et pour l’occasion, il a décidé de les inviter chez lui pour un barbecue. Ils ont accepté, mais ils étaient obligés de venir avec deux représentants du KGB pour les superviser.

Et comme Gretzky voulait que les gars puissent en profiter un peu, il s’est arrangé pour distraire les deux membres du KGB et amener les joueurs russes dans une autre salle. Il en a profité pour leur offrir une bière et jaser de hockey avec eux, et la légende affirme que ça a fait du bien aux gars.

À l’époque, il aurait été très mal vu pour les Russes de sympathiser avec l’ennemi, si bien qu’il a dû s’assurer de le faire derrière des portes closes.

Et franchement, chapeau à Gretzky d’avoir trouvé le moyen de faire passer un bon moment aux joueurs russes, qui étaient constamment sous l’étouffante supervision du KGB. Ça leur a fait du bien de décompresser et de jaser de hockey avec un gars comme Gretzky, et ce dernier s’est arrangé pour qu’ils puissent le faire sans problème.

Au final, le Canada avait eu raison de l’URSS en finale, si bien que Gretzky a eu le dernier mot. Mais malgré tout, ça a noué de beaux liens sur le plan humain.

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