Ales Hemsky, ancien joueur des Canadiens de Montréal, a vécu un véritable choc culturel à son arrivée au Québec lorsqu’il avait 16 ans en 2000. Il s’était joint aux Olympiques de Hull, alors qu’il ne savait même pas que la langue officielle du Québec était le français.
C’est sûr que pour des personnes qui traversent l’Atlantique pour s’en aller vivre sur un autre continent, c’est un changement de culture radical. Malgré tout, il a réussi à être sélectionné au 13e rang lors du repêchage en 2001. Quand même incroyable comme histoire.
« J’avais 16 ans, presque 17. Je venais de la République tchèque, j’ai préparé un sac et je suis allé au Canada. Je me suis retrouvé au Québec et je ne savais même pas qu’ils parlaient français là-bas. », a mentionné Hemsky au réseau Sportsnet.
« Ç’a été un choc. Je vais là, je ne parle pas un mot d’anglais, et la plupart des jeunes, il ne parle pas anglais non plus. Je dirais que 70% parlent français. »
Malgré tout, ce gars a connu une belle carrière dans la LNH, ayant comptabilisé près de 845 parties. Il a même porté les couleurs du CH en fin de carrière, mais son rêve n’a jamais été de jouer en Amérique du Nord.
« Mon rêve, quand j’étais petit, était de jouer dans la ligue tchèque dans ma ville et aussi de jouer pour l’équipe nationale. Ça n’a jamais été mon but de jouer dans la LNH, parce que quand j’étais enfant, nous n’avions pas les matchs à la télé. On avait des cartes de hockey. »
Il a pu jouer tout de même dans son club de rêve de sa ville trois fois, dont une fois à l’âge de 16 ans. Pour lui, son plus grand regret est de ne pas avoir mis la main sur la coupe Stanley en 2006 avec les Oilers d’Edmonton.