L’âge ne veut absolument rien dire au niveau du hockey. Au niveau mineur, des catégories sont construites en fonction des âges. Toutefois, dans le professionnel, je parle ici de la LNH, à partir de 18 ans, un joueur peut jouer à ce niveau. Certains amorcent leur parcours à 18 ans, d’autres à 20 ans, alors que certains peuvent s’imposer à partir de 25 ans et plus.
Victor Mete, lui, entamera son récit avec un club de la Ligue nationale à l’âge de 19 ans. Le club le plus décoré du circuit, mais qui reluit beaucoup moins depuis 1993. Peu importe, ce choix lointain (quatrième ronde) en 2016 réalisera un rêve. Le nom de Mete s’est glissé à l’intérieur de son conduit auditif au 100e échelon. C’est loin. Cependant, lorsqu’un jeune homme appartient à une équipe de la LNH, tout peut arriver par la suite.
Le partenaire gaucher de Shea Weber, c’est lui… pour l’instant. Je ne suis pas devin. Je ne demeure pas en mesure de vous certifier que Mete passera les 82 matchs dans la métropole. Est-ce que ce sera neuf ou 82 joutes? Je m’en fous. Il frôlera une patinoire de la LNH en octobre et la suite, ça lui appartient.
Outre le fait qu’il demeure un choix lointain, ce n’est pas le seul truc qui figure dans la colonne des phénomènes marquants dans son cas. En voici un second : il ne s’est pas entraîné de l’été avec des joueurs de calibre de la LNH.
Pretty incredible Mete has made the #Habs at 19. A fourth-round pick, who told me today he doesn't even skate with NHLers in the off-season.
— Eric Engels (@EricEngels) October 3, 2017
Parfois, le rang de sélection d’un jeune de 17-18 ans ne veut rien dire. La preuve… Michael McCarron a été sélectionné au premier tour pour des raisons de besoin (grosseur). Est-il réellement un first rounder? Non. Le kid mérite amplement ce qui lui arrive. Chaque être humain peut tracer sa destinée et Mete le réalise merveilleusement bien.