Un coéquipier de Kyle Beach poursuit les Blackhawks dans un dossier d’agression sexuelle

Depuis quelques années, les Blackhawks de Chicago n’ont plus la cote dans le monde du hockey. Le club, qui a échangé de nombreux joueurs dans les dernières années, est surtout méprisé pour ce qui s’est passé en 2010.

On se souviendra qu’en séries, l’entraîneur vidéo Brad Aldrich a abusé de sa position d’autorité avec Kyle Beach, ce qui a mené à une accusation d’agression sexuelle de la part de l’ancien espoir.

Les Hawks avaient d’ailleurs payé une amende de deux millions de dollars au principal intéressé pour leur implication dans cette histoire-là. Parce que oui, à peu près tout le monde était vraisemblablement au courant des allégations, selon ce qui circule.

Même si le ménage a été fait au deuxième étage suite au scandale, disons que l’organisation a mangé un méchant coup. Le fait de voir les joueurs défendre les dirigeants de l’époque ou – pire encore – blâmer la victime n’avait pas passé.

Et avec raison.

Le fait de voir le club être puni moins sévèrement que l’ont été les Sénateurs pour le dossier Evgenii Dadonov, par exemple, a rajouté de l’huile sur le feu aux yeux de certaines personnes dans les derniers jours.

Mais voilà que pour rajouter de l’huile sur le feu, on apprend qu’un coéquipier de Kyle Beach au sein de l’équipe de réserve (Black Aces) des séries de 2010 accuse les Blackhawks dans un dossier d’agression sexuelle qui implique Aldrich.

C’est ce que le journaliste Phillip Thompson, qui travaille pour le Chicago Tribune, a rapporté.

Tel que rapporté par le journaliste de Chicago, l’espoir en question, qui s’identifie comme étant John Doe, aurait été « soigné, harcelé, menacé et agressé » par Brad Aldrich lors de l’année de la première Coupe Stanley.

Les avocats en charge du dossier accusent les Blackhawks dans le dossier d’agression sexuelle en raison d’une « indifférence totale et/ou d’un mépris conscient pour la sécurité de leurs employés, y compris John Doe » dans le dossier.

Ce que la plainte stipule, c’est que les Hawks ont choisi de balayer la situation sous le tapis puisque la Coupe Stanley était dans la mire du club. Cette gestion-là des priorités est horrible… et on doit noter que rien n’a bougé une fois les séries terminées.

Clairement, on sent dans la plainte de John Doe que cette mentalité-là doit changer. Il ne doit pas y avoir de différence entre un dossier géré dans un club en séries ou un en reconstruction.

Faire passer la victoire avant la santé mentale ou même la santé physique des joueurs, c’est fini. – Extrait de la plainte

Prolongation

Quand on sait que les Blackhawks ont mal géré le dossier de Kyle Beach et quand on sait que Brad Aldrich a été la cible d’une autre plainte (en 2013 dans une école secondaire), il faut se demander combien d’histoires du genre sortiront dans les prochaines années à Chicago.

Il faut souhaiter que des notes soient prises. Si on ne peut rien changer au passé, on peut au moins prendre des mesures pour le futur. C’est très important de le faire.

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