À Montréal, Artturi Lehkonen n’est pas le nom le plus populaire auprès des partisans de la Flanelle. Le jeune attaquant, reconnu comme un joueur qui manque un brin d’opportunisme, n’arrive pas à répondre aux (trop grandes) attentes placées en lui par les partisans.
À ce propos, avec 15 points à cinq contre cinq, il est parmi les 20 meilleurs ailiers gauches au niveau de la production dans de telles conditions. Seuls les membres du premier trio font mieux que lui au sein de l’organisation du Canadien, ce qui n’est quand même pas vilain.
My apologies, everyone.
I lied.
He's not top-31 among LWers in 5-on-5 production.
He's in the top-20.
— Marc Dumont (@MarcPDumont) December 20, 2019
Toutefois, afin de répondre aux critiques des partisans, on raconte souvent qu’à l’interne, il est un joueur apprécié. Cela rend les gens bien sceptiques, mais il s’agit pourtant d’une réalité. Que ce soit en vertu de son travail défensif, de son éthique de travail ou de sa bonne prise de décisions, Lehkonen est un exemple à suivre.
Et ça, ce n’est pas moi qui l’affirme. Selon les dires d’un dirigeant (un assistant au directeur général) adverse, Lehkonen est un joueur que tout le monde aimerait avoir au sein de son alignement.
A quote from an AGM I recently bumped into: "So hard-working, and so efficient. If that guy hit the market, 30 teams would want him."
— Eric Engels (@EricEngels) December 20, 2019
Même s’il a voulu garder l’anonymat, il a dit des choses bien intéressantes à propos de celui qui a été un choix de deuxième tour au repêchage du Canadien en 2013.
Si travaillant, et si efficace. Si ce gars-là était sur le marché, 30 équipes aimeraient l’avoir. – Anonyme
Parce qu’il n’a pas droit à sa part de temps de jeu en avantage numérique, Lehkonen n’a pas autant de points que d’autres joueurs peuvent en avoir. Malgré tout, il produit à égalité numérique et ne met jamais son équipe dans le trouble, au grand bonheur de son organisation.
À 2.4 millions de dollars, il vaut son salaire.