Ken Dryden s’est penché vers son ancien coach afin de pondre une biographie au sujet de son ancien entraîneur, Scotty Bowman. Un récit que plusieurs amateurs de hockey et d’anecdotes attendaient impatiemment. La plupart de ces biographies offrent des anecdotes savoureuses, des histoires qu’on ne connaissait pas… mais semblerait-il qu’on ne retrouve rien de tout ça. Bowman a connu Maurice Richard, Jean Béliveau et une tonne de grands du Canadien de Montréal. Il a coaché des grands comme Guy Lafleur ou Steve Yzerman. Il a eu des différends avec Ken Dryden…
Le livre de Ken Dryden sur Scotty Bowman m’a déçu. Explications dans ma chronique. https://t.co/WtWdnvLxBq
— Alexandre Pratt (@alexandrepratt) October 29, 2019
Alexandre Pratt, excellent journaliste à La Presse, s’attendait à ceci :
J’espérais un récit héroïque. Des histoires inédites. Des anecdotes colorées. Peut-être un règlement de comptes ou des confidences émouvantes.
Mais il n’a rien eu de tout ça… Donc si vos attentes sont aussi élevées que Pratt, vous serez aussi déçu que lui en feuilletant cette bio.
La première partie du livre résume la jeunesse de Bowman, qui a été élevé du côté de Verdun. Selon Pratt, le nom de Bowman n’apparaît pas très souvent à travers cette partie, qui est pourtant consacrée à lui. Il est nommé qu’une seule fois??? Pour Pratt, ça crée un malaise dès le début du livre… ça prive même les lecteurs d’anecdotes au sujet de Bowman.
Par exemple, Dryden raconte l’anecdote de l’émeute «Richard», il nous fait saliver en décrivant un brin la réaction de Bowman, pour passer rapidement à autre chose. La partie où il est question de la rencontre de Suella Chitty et la maladie de leur fils David n’est pas tellement détaillée. Dryden passe rapidement à autre chose.
Bref, selon Pratt, les passionnés d’histoire aimeront certes, mais pour les autres, il n’est pas certain.
J’aurais préféré que Ken Dryden s’attarde davantage aux équipes et aux joueurs que Scotty Bowman a dirigés. Qu’il y ait plus de scènes de coulisses, comme celles mettant en vedette Jacques Plante et Alger Arbour à St. Louis. Ou Dryden lui-même à Montréal. – Pratt
Finalement, aussi bien ne pas demander cette biographie pour Noël…