Patrice Brisebois était de passage sur les ondes du 91.9 Sports lors de l’émission matinale pilotée par Michel Langevin et Enrico Ciccone. Le sujet était les huées qu’a reçues Carey Price versus celles qu’a essuyées Briser à l’époque. Tout le monde s’en souvient.
Évidemment, l’ancien 43/71 du Canadien ne souhaite pas ce genre de chose à qui que ce soit. Tout athlète souhaite performer et gagner, right! Quand une équipe ne gagne pas, les partisans ne sont pas contents et le font savoir. En 2000-01, les gens ont hué Patrice Brisebois, qui venait de parapher un pacte astronomique. À cette époque, je crois que c’était le plus gros contrat de l’histoire du CH. Au final, Briser a été le coupable désigné.
Carey Price a vécu cela cette année… il a été le coupable désigné, probablement à cause de son accord monstrueux. Un athlète, c’est avant tout un humain, il n’est pas un robot. Comme Brisebois l’a souligné en ondes : il y a certaines choses que les gens ne savent pas. Même si ces athlètes reçoivent un gros chèque de paie et qu’ils sont payés pour jouer, ils demeurent des humains et ils ont des problèmes à la maison aussi.
Ce qui peut être positif dans cette histoire, c’est que quelques années après, Brisebois est devenu un meilleur homme grâce à cette épreuve. Est-ce que ce sera le cas de Carey Price en vue du futur? Fort probablement.
Brisebois a d’ailleurs rappelé que même Richard, Béliveau et Lafleur se sont fait huer… tous des Québécois. Pourquoi les gens font-ils cela? On hue les gros salariés et/ou les Québécois lorsque le Tricolore ne se comporte pas bien sur la patinoire.
Ah oui! Briser s’est aussi qualifié comme l’un des meilleurs défenseurs à l’époque où il jouait et où il a été hué.
Bref, l’objectif de l’appel était de lancer un « je t’aime » à Patrice Brisebois. Un beau geste de Langevin et Cicco.