Les séries de la LNH ont toujours été reconnues pour leur caractère imprévisible et surprenant. La ligue s’est toujours vantée de cette parité et du fait qu’il n’y a aucune certitude lors du tournoi printanier.
Cette année ne fait certainement pas exception à la règle. En effet, cinq des huit séries au premier tour nécessiteront un septième match. Cela est le deuxième plus haut total dans l’histoire de la ligue.
C’est la première ronde en 1992 qui a le record avec six séries qui avaient nécessité un match ultime.
Plus de matchs #7 dans une ronde de séries
1992, 1er tour : 6
2022, 1er tour : 5
2011, 1er tour : 4
1995, 1er tour : 4
1994, 1er tour : 4— Guillaume Villemaire (@GVillemaire13) May 14, 2022
Lors de la totalité des séries en 2021, seulement trois séries s’étaient rendues jusqu’au septième match. Même chose pour 2020…
Cela montre à quel point le premier tour de cette année est exceptionnel en ce qui a trait à la compétitivité des séries.
Mais les séries sont-elles vraiment si serrées?
Bien que nous assisterons à un nombre quasi historique de matchs ultimes, individuellement, les rencontres ne sont pas serrées.
Jusqu’à maintenant, l’édition 2022 du tournoi printanier nous a donné droit à plusieurs parties à sens unique et parfois même quelques massacres.
Prenons comme exemple la série Leafs-Lightning.
Malgré le fait qu’elle nécessitera un septième match, cette série a aussi vu des résultats finaux de 7-3, 5-2 et 7-0. Seulement deux rencontres de cet affrontement se sont décidées par un but.
Même son de cloche du côté des Bruins et des Hurricanes. Un seul des six premiers affrontements entre ces deux équipes s’est décidé par deux buts ou moins!
Les rencontres deux, trois et quatre de la série Kings-Oilers se sont soldées par des résultats finaux de 6-0, 8-2 et 4-0.
Peut-on alors vraiment parler de séries serrées?
C’est drôle à dire, mais pas vraiment.