C’est pratiquement rendu une tradition dans la LNH. À chaque fois qu’une équipe est éliminée des séries éliminatoires, on voit des partisans en train de brûler leur chandail sur les réseaux sociaux.
C’est complètement stupide, surtout si l’on considère le prix des chandails de hockey, mais bon…
Dans ce cas-ci, le but n’est pas de brûler le chandail d’une équipe, mais d’un joueur en particulier.
Coup vicieux à l'endroit de Jake Evans : au tour du chandail de Mark Scheifele d’être brûlé… https://t.co/bJaBQPXJGp via @ballecourbe @RDSca pic.twitter.com/zQVNciInU0
— Vincent Noël (@Vin100Noel) June 3, 2021
Et je comprends encore moins.
Le coup de Scheifele à l’endroit de Evans était vicieux. Aucun doute là-dessus. Paul Maurice peut tenter de défendre son joueur autant qu’il le veut, mais ça ne fonctionnera pas.
Scheifele s’est donc fait beaucoup d’ennemis mercredi soir, autant du côté des joueurs de la LNH que des partisans. Il faut s’attendre à une grosse réaction de la part de ces derniers lors du prochain match de Scheifele à Montréal. Il va se faire huer, il va se faire crier des insultes et il ne serait pas surprenant d’entendre un chant ou deux dirigés à son endroit.
Et je suis d’accord avec toutes ces mesures.
Mais de brûler son chandail?
Premièrement, ça n’a aucun impact sur le joueur en particulier. Il se pourrait même que Scheifele n’entende jamais parler de la situation.
Deuxièmement, comme l’auteur du texte de Balle Courbe le dit, pourquoi ne pas donner le chandail à une œuvre de charité?
Je comprends parfaitement qu’un partisan ne veut plus être associé à Mark Scheifele, surtout si on parle d’un fan de la LNH et non des Jets en particulier. Mais il y a plusieurs options, beaucoup plus rationnelles, qui s’offrent à nous, il me semble.
Ce que je comprendrais encore moins, c’est que le partisan qui brûle le chandail l’ait acheté dans le seul but de le brûler. Après tout, de par sa photo de profil, on peut clairement voir qu’il s’agit d’un partisan du Canadien. Si c’est vraiment le cas, on parle de pollution et de surconsommation qui ne servent strictement à rien.
Il ne faudrait pas que d’autres partisans embarquent dans le bateau et commettent le même geste.