Un peu d’optimisme…

Par définition, l’optimisme correspond à « la confiance dans l’issue favorable d’une situation ». À l’opposé, nous avons le pessimisme qui est une « tendance à n’envisager que les aspects négatifs des événements passés ou à venir ». En gros, l’optimiste verra le verre à moitié plein, alors que le pessimiste le percevra à moitié vide.

Ce sont un peu les deux sentiments qui nous animent, après la fin du calendrier préparatoire du Canadien de Montréal. D’un côté, nous avons les 6 défaites en 8 matchs, qui permettent à bon nombre d’entre nous d’être PESSIMISTES sur la saison à venir. De l’autre, on a 2 victoires dont une écrasante sur le score de 9-2 face aux Sénateurs, qui va faire sortir le côté OPTIMISTE de chaque partisan du Tricolore. Finalement, j’avais envie de chercher des éléments positifs sur ce camp d’entraînement.

Rentrons dans le vif du sujet, je vous prie.

On doit être optimiste parce que des jeunes comme Victor Mete, Charlie Lindgren ou encore Charles Hudon ont livré la marchandise. Lindgren a été sans équivoque le meilleur gardien du CH sur l’ensemble des 8 joutes : 32 arrêts sur 34 tirs et une moyenne de .933. Ce gars-là jouera en tant que cerbère numéro 1 dans une des 31 équipes de la LNH dans un futur pas si lointain que ça. Mete devait faire partie des nombreux jeunes qui étaient à Montréal pour un seul match de préparation. On lui a ensuite donné un 2e essai, puis un 3e, puis un 4e jusqu’à cette dernière joute face aux Sénateurs, où il a cumulé 2 points et un différentiel de + 4. Enfin, Charles Hudon a été très bon aux côtés de Plekanec et Lehkonen. Même s’il n’a inscrit son nom que deux fois sur la fiche de pointage, le #54 s’est créé beaucoup d’occasions et a tout fait pour rester avec le grand club.

Hudon est un joueur de la LNH (Photo : RDS)

On doit être optimiste, car le Canadien n’a pas une si mauvaise attaque que cela. En réalité, les quatre trios peuvent produire. Surtout, le Tricolore a enfin un vrai premier trio. On voulait voir ce que Jonathan Drouin pouvait faire au centre : c’est un passeur exceptionnel (on a juste à se souvenir de sa passe sur le deuxième but de Gallagher). Au final, il a très bien fait, que cela soit en zone défensive ou offensive. Brendan Gallagher est enfin redevenu l’ombre de lui-même. Le trio de Phillip Danault a été très bon lors des deux dernières joutes. Paul Byron a repris ce qu’il avait laissé l’an passé. Alex Galchenyuk s’est enfin réveillé. Le trio de Plekanec est le plus complet, alors qu’il peut autant défendre, que marquer des buts.

Drouin est un centre de premier trio (Source : RDS)

Également, des réponses ont été apportées à nos nombreuses interrogations en ce qui concerne la défense. J’aime beaucoup le duo Alzner-Petry. D’un côté, on a l’aspect physique avec le #22, et de l’autre, l’aspect mobile que le #26 apporte. En plus, il ne faut pas oublier que Petry est capable de distribuer de bons coups d’épaules. On ne savait pas si Mete allait commencer la saison avec Weber. On se dirige plutôt vers une paire Benn-Mete. Claude Julien ne veut pas que le jeune de 19 ans affronte dès ses débuts dans la LNH les meilleurs trios adverses. Schlemko devrait donc être, par défaut, jumelé à Weber, une fois son retour en santé.

Bref, tout ça pour dire que dans la vie, tout n’est pas rose. Néanmoins, tout n’est pas noir non plus. Oui, le Canadien a connu un mauvais camp, mais la fin de celui-ci nous aura permis de voir de bien meilleures choses. L’envie, l’émotion et l’engagement ont enfin été au rendez-vous. Ce sont des signes encourageants, mais ne partons pas en peur. Cette équipe a encore pas mal de choses à prouver.

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