Points bonis : un record de médiocrité «à la portée» du Canadien

Je le sais. Tu le sais.

Le Canadien a de la difficulté en prolongation et en tirs de barrage cette année. Vraiment!

Le CH est toujours à la recherche de son premier but à 3 contre 3 cette saison… en près de 28 minutes!

On peut comprendre Dominique Ducharme de souhaiter que les prolongations se jouent aussi à 5 contre 5

Reste que les points bonis à eux-seuls ne t’amèneront pas en séries éliminatoires. Et une fois en playoffs, ils ne comptent plus. Tu dois gagner tes matchs!

Au moins, rendu là, les prolongations seront jouées à 5 contre 5, hehe.

Cette saison, le Canadien a perdu 16 de ses 29 matchs, dont 8 en temps supplémentaire. Bref, 27 % des matchs de l’équipe se sont soldés par une défaite en prolongation ou en tirs de barrage, tel que rapporté ce matin par Mathieu Paradis du blogue ToutSurLeHockey.

Depuis que les fusillades ont été instaurées dans la LNH (2005-06), le Canadien n’a jamais perdu plus de 16 matchs en surtemps (prolongation ou tirs de barrage). C’était en 2011-12.

S’il maintient le rythme et qu’il ne redresse pas la barque, le Canadien terminera la saison actuelle (seulement 56 match en plus) avec 16 défaites en surtemps. Ce serait un record de médiocrité à ce chapitre. Et de loin!

Les plus optimistes diront que jamais le Canadien n’aurait été chercher autant de points bonis et qu’il aurait donc perdu peu de matchs en temps régulier (il est d’ailleurs le club ayant subi le moins de défaites en 60 minutes dans sa division en 2021)…

Alors que les plus négatifs répliqueraient que le CH n’aurait jamais laissé autant de points sur la table en surtemps.

Espérons que Dominique Ducharme saura corriger la situation… quoi que lors du jeu à 3 contre 3 et en fusillade, c’est le talent brut qui parle. Et ce sont les joueurs vedettes qui se lèvent. Est-ce que le CH en a assez dans son alignement?

Pourquoi toujours envoyer Danault, Byron et Armia dans de telles situations?

Avec autant de matchs de quatre points (face à des rivaux directs), les victoires en surtemps n’ont jamais été aussi importantes.

PLUS DE NOUVELLES