Un rédacteur du site des Flyers critique ouvertement Tony DeAngelo

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Lorsqu’un joueur quitte une organisation sportive, les réactions des partisans sont souvent mitigées, certains sont déçus et d’autres sont beaucoup plus heureux de la décision de la direction.

En ce qui a trait aux organisations en tant que telles, elles annoncent leur décision plus ou moins durement, la majorité prenant le temps de remercier le joueur.

Dans le cas des Flyers avec Tony DeAngelo, ils ont poussé la dureté du message à un point que j’avais rarement vu. Non, le joueur n’était pas apprécié de tous, mais Philadelphie s’est assuré de rajouter des clous dans le cercueil déjà bien fermé.

Lors de l’analyse de la mise de DeAngelo au ballottage dans le but de le racheter du site des Flyers, Bill Meltzer, l’auteur du texte, a critiqué sèchement le défenseur.

C’est rare que le site de l’équipe donne son opinion négative d’un joueur, mais Meltzer a d’abord mentionné qu’il a produit à rythme «raisonnable» avant d’ajouter quelques lignes plus loin que lorsque DeAngelo était sur la patinoire, les Flyers avaient de la misère à garder la rondelle en dehors de leur filet.

Meltzer a tout de même pris la peine de dire qu’il amenait une présence physique et qu’il va laisser un trou sur l’avantage numérique, mais ayoye!

Déjà que le processus est assez désagréable, j’ai rarement vu un contenu officiel aussi tranchant.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que Tony DeAngelo est racheté par une organisation. En 2021, les Rangers avaient pris la même décision suite à une situation problématique à l’extérieur de la patinoire avec K’Andre Miller et suite à une confrontation avec Alexandar Georgiev.

Les Hurricanes lui avaient donné une nouvelle chance, chance qu’il avait saisie en debut de saison 2021-2022. Il est ensuite passé aux mains des Flyers, qui n’ont pas été convaincus par le défenseur.

C’est à se demander si une équipe va lui donner une autre chance, lui qui peut quand même contribuer à un avantage numérique. Mais son historique joue contre lui et parions que les réactions ne seraient pas unanimes.