Mikhail Grigorenko a joué sa dernière campagne au sein de la Ligue nationale en 2016-17, avec l’Avalanche du Colorado, sous les ordres de Jared Bednar. Cette année-là, il a récolté un total de 23 points, dont dix buts, en 79 rencontres. Au préalable, c’est son père adoptif, Patrick Roy, qui a forcé la main pour que l’Avalanche acquière ses services dans un commerce impliquant entre autres Ryan O’Reilly… On repassera pour cette transaction.
Cela dit, Grigo amorce sa troisième année au sein de la KHL et disons qu’il s’en sort très bien, lui qui a, jusqu’ici, une récolte de 15 points en 16 joutes. La saison dernière, il a été l’un des meilleurs de son groupe avec une campagne régulière de 52 points en 55 rencontres. Pendant le bal du printemps, il a été encore plus fracassant en inscrivant 13 buts en 20 parties éliminatoires. Bon. Tout ça me guide vers cette rumeur récente à son sujet : Grigorenko pourrait rejoindre les Maple Leafs de Toronto. On parle de l’an prochain puisqu’il est toujours sous contrat avec le CSKA cette année. Je vous rappelle que Grigo n’appartient plus à aucune équipe au sein de la LNH.
Per @plysenkov Kyle Dubas had meetings with Mikhail Grigorenko and Nikita Nesterov while being in Russia. Both will be UFAs next year #LeafsForever
— Igor Eronko (@IgorEronko) October 14, 2019
Kyle Dubas, le directeur général des Leafs, a pris le temps de dialoguer avec Grigo (et Nikita Nesterov) lorsqu’il s’est présenté du côté de la Russie. Après cette saison-ci, les deux joueurs russes pourront opter pour un retour en Amérique, si une offre séduisante se présente devant eux. Grigorenko est excellent en Russie, avec une formation comme le CSKA de Moscou, mais pourrait-il (enfin) s’imposer au niveau de la Ligue nationale?
Lorsqu’il est débarqué dans la LNH en 2012-13, on s’attendait à certains standards de la part de Grigorenko, mais ceux-ci ne se sont jamais présentés. Il a du «size», des mains vives et une vitesse honnête, mais son manque de «grit» ou de caractère ont fait de lui un joueur qui n’a fait que passer. Un choix de première ronde qualifié de «flop». Je vous rappelle une chose au sujet de Grigorenko : plusieurs recruteurs rapportaient il y a quelques années qu’il serait né en 1991 et non 1994.