Depuis le lancement de cette campagne, l’excitation n’est montée qu’à une seule reprise. Tout récemment, le Canadien a collectionné cinq gains en six matchs… mais les joueurs sont fâcheusement revenus à leurs vieilles habitudes en compilant une fiche de 1-3-1 lors des cinq derniers matchs. Le compteur actuel de l’équipe affiche les chiffres suivants : 8-11-2.
Médiocre, vous dites! On est loin du .500 et l’on s’éloigne du classement Wild Card. Comment humer, ne serait-ce, qu’un brin de positif?Impossible. La solution est-elle de bouger des pions? Ou de faire tomber la tour qui tient les ficelles de tout ça? Je parle évidemment du directeur général de l’équipe, Marc Bergevin. Bob McKenzie ne croit pas que Geoff Molson est rendu là… mais il ne croyait pas que Bergevin allait congédier son chum Michel Therrien aussi hâtivement en février dernier. Je ne dénigre pas l’insider, c’est lui-même qui l’a dit.
https://twitter.com/NicholsOnHockey/status/932627675142807552
Cela dit, McKenzie croit que Molson n’agira pas émotivement dans ce dossier. S’il congédie son D.G., l’équipe devra repartir à zéro et stopper les rénovations réalisées par Marc Bergevin. Des rénos qui ne tiennent qu’avec des clous de finition. Est-ce si grave de recommencer et d’utiliser de plus gros clous?
Au fait. Si jamais Bergevin devait vider son bureau et prendre le couloir le guidant vers la porte, le seul candidat plausible demeure sans aucun doute Julien Brisebois. Brisebois a passé beaucoup de temps chez le Canadien et il est TRÈS reconnu à travers le circuit. À Tampa, sa contribution est plus qu’être le pantin de Steve Yzerman. Les deux hommes travaillent étroitement ensemble.
Si le Canadien souhaite discuter avec lui, une clause dans son contrat lui permet de quitter le Lightning en pleine saison. Toutefois, Yzerman devra accepter ou non de laisser le CH jaser avec son bras droit. Bref, Geoff, tu as ton homme… et il parle français!