Un triste lien unit Jesperi Kotkaniemi à Alex Galchenyuk

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Le séjour de Jesperi Kotkaniemi chez le Rocket de Laval fait couler beaucoup d’encre. Si la plupart des gens s’entendent pour dire qu’il s’agissait d’un mal nécessaire, il n’en demeure pas moins que ses moindres faits et geste sont analysés.

Par exemple? Suite à son premier duel en bas, KK a tenu des propos controversés en affirmant qu’il s’agissait de son match le plus agréable de l’année – sans compter ses propos sur le système de jeu de Joël Bouchard versus celui de Claude Julien.

Le problème ici, c’est que Kotkaniemi a affirmé qu’il n’avait jamais eu autant de plaisir après un match au cours duquel le Rocket a échappé une avance importante (et au cours d’un match qui n’en était pas un de la LNH).

Certains peuvent interpréter cela comme un signe de maturité en se disant qu’il prend bien cela. Par contre, pour Stu Cowan, il n’est pas normal que KK ne soit pas aussi fâché que l’a été un joueur comme Ryan Poehling quand il a été envoyé à Laval.

Pour le jeune homme de 19 ans, la gestion des attentes est importante. Comme il l’a dit lui-même, il ne faut pas s’attendre à des miracles de la part d’un kid de 18 ans.

Vraiment, il a l’air de bien prendre la situation et semble prêt à tout pour s’améliorer. Cependant, il ne prend peut-être pas toujours les bonnes décisions et sa manière de faire les choses n’est pas forcément à point.

Samedi dernier, après le match du Rocket, il est allé avec son père, qui a sorti ses drills à lui pour « aider » son fils. On se souviendra qu’Alex Galchenyuk faisait de même avec son père (et Crosby aussi, en début de carrière… mais il a arrêté à la demande de Mario Lemieux) et que personne ne sort gagnant d’une telle stratégie.

Au moins, il n’est pas comparé à Chucky parce qu’il n’est plus désiré, au contraire.

Que ce soit sur la glace ou en dehors de celle-ci, le jeune joueur de centre a donc des aspects sur lesquels travailler. À lui de le faire avec les entraîneurs de l’organisation, qui sont payés pour le développer.