Les partisans du Canadien ont souvent eu l’impression que Tomas Plekanec n’était pas un leader. Il ne parle pas beaucoup et on ne sent pas qu’il a l’intention de voir tous les gens le suivre dans une direction.
Mais sans avoir le phrasé et la prestance de Gabriel Nadeau-Dubois René Lévesque, Tomas Plekanec lead à sa façon. Il est un vétéran apprécié de ses pairs… On a pu le voir particulièrement hier soir.
Victor Mete a raconté (à Stu Cowan de The Gazette) une drôle d’anecdote impliquant Tomas Plekanec le leader hier.
My column on what #Habs Tomas Plekanec – who scored a goal in his 1,000th game last night in a 7-3 win over the @DetroitRedWings – means to his teammates and why Victor Mete feels guilty every time he eats a french fry because of the veteran #HabsIO: https://t.co/FxeIEI6uvV
— Stu Cowan (@StuCowan1) October 16, 2018
Quelques jours après avoir été sélectionné en 4e ronde par le Canadien en 2016, Mete a participé au camp de développement de l’équipe. Tomas Plekanec, qui passait l’été à Montréal, est allé chercher 7 ou 8 recrues du Canadien et les a invitées à dîner au Dix30.
C’est Plekanec qui a commandé… Et qui a pris la facture.
Mete se souvient que des frites ont été apportées à la table des joueurs… Mais que si un joueur avait le malheur d’en manger une, Plekanec lui rappelait de ne pas toucher à ça. Bref, Pleky ne voulait pas que les vertes recrues succombent à la tentation.
C’était il y a plus de deux ans et encore aujourd’hui, Plekanec répète à Mete (qu’il connaît maintenant beaucoup plus qu’à l’époque) de ne pas manger ses frites lorsqu’il en voit dans son assiette. #Constant
Mete parle de Plekanec comme un gars formidable et une bonne personne (extraordinaire).
Je présume que l’alimentation de Plekanec a aidé ce dernier à se rendre jusqu’à 1000 matchs dans le show.
Plekanec aura 36 ans le jour de l’Halloween… Et je suis presque certain qu’il ne se bourrera pas l’estomac de bonbons. Probablement que ses enfants n’auront droit à un ou deux candies par jour aussi, pas plus…
Ah oui… Plekanec a aussi amené Artturi Lehkonen à un match de l’Impact lors de son arrivée en Amérique. Lehkonen a souvent répété que Plekanec l’avait beaucoup aidé à s’adapter à la vie nord-américaine et à la LNH.
Tomas Plekanec est un vrai professionnel qui s’est toujours comporté ainsi. On l’a vu durant les premiers matchs du calendrier. Il n’a jamais rouspété.
Même s’il n’a pas de lettre sur son gilet, Plekanec accomplit son rôle de leader à sa façon.
Et il ne manque pas de frites!