Une autre année similaire entre les Canadiens et les Sénateurs

Les deux équipes les plus proches de chez moi, les Canadiens et les Sénateurs, n’ont pas officiellement annoncé leurs couleurs en vue du 26 février prochain. D’un côté, après une saison 2017-18 intéressante, Marc Bergevin semble décidé à « vendre », mais une liste innombrable de joueurs qui semblent intouchables me fait peur.

De l’autre côté, on retrouve Pierre Dorion et son équipe qui était à un match de la finale de la Coupe Stanley l’an passé. Cette année, c’est un vrai cauchemar et ce groupe si formidable n’a rien de grandiose cette année. Bref, lui non plus ne semble pas savoir où se diriger avec ses skis.

Après une campagne 2016-17 intéressante pour les deux clubs, en 2017-18, elles se retrouvent encore dans un scénario similaire. Cette fois-ci, les deux formations risquent fortement de ne pas se présenter le bout du nez au tournoi printanier. Donc, les deux DG doivent placer leurs pions en vue du prochain camp d’entraînement. C’est là-dessus que doivent focaliser les deux hommes.

À Ottawa, les homologues de Dorion semblent démontrer de l’intérêt envers Zach Smith, Mike Hoffman et Jean-Gabriel Pageau. Mais le retour ne satisfait pas Dorion, qui souhaite fort probablement obtenir au moins un choix de premier tour en retour de Hoffman. À 28 ans, il a un contrat en poche jusqu’en 2020 et depuis son entrée dans le show, il a toujours frôlé les 30 buts. Cette pièce est pourtant attirante, non?

Smith et Pageau sont certes des joueurs étiquetés de « séries », mais l’organisation adore les deux hommes, qui représentent très bien le trade-mark de cette équipe. Cody Ceci, Dion Phaneuf et le vétéran Johnny Oduya pourrait également quitter Ottawa. Et qu’adviendra-t-il d’Erik Karlsson? Ça sent vraiment la fin pour le capitaine… qui ne semble pas présent mentalement.

Du côté de Montréal, Bergevin prévoit rencontrer son personnel à la suite de la pause des étoiles afin de finaliser sa stratégie. Quoi, le plan n’est pas déjà en place? Quoi qu’il en soit, avec le peu de UFA, tout comme Dorion, Bergevin devra conclure des échanges « hockey ». Par exemple, des joueurs comme Max Pacioretty doivent servir afin de conclure ce genre d’accord. Pas de programme de locations, mais des transactions HOCKEY.

Au final, ces deux clubs ne doivent pas rater la parade et ils doivent réaliser des transactions « hockey » afin de mettre en place le futur.

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