Joel Armia n’est peut-être pas le plus aimé des partisans, mais le Finlandais réalise un boulot colossal depuis que Marc Bergevin l’a acquis, lorsqu’il a ramassé le lourd contrat de Steve Mason. Un autre geste judicieux du directeur général de cette Sainte-Flanelle.
L’idole de Jesperi Kotkaniemi n’est pas un marchand de vitesse, n’est pas non plus un marqueur naturel qui fera scintiller la lumière rouge à profusion, mais il demeure un choix de premier tour honnête. Il a été choisi la même année qu’Andrew Shaw, Gabriel Landeskog, Mark Scheifele, Jonathan Huberdeau, Sean Couturier… ainsi que des choix plus lointains comme Nikita Kucherov et Johnny Gaudreau. Cette cuvée de 2011 était de haut calibre.
Cette année, celui qui aime placer ses grosses fesses devant les gardiens adverses, surtout en avantage numérique, connaît une saison très intéressante… Encore plus si vous zieutez cette statistique impressionnante à son sujet :
#GoHabsGo are 8-1-0 when Joel Armia scores a goal
— Sportsnet Stats (@SNstats) 3 avril 2019
N’est pas une statistique qui démontre l’importance d’un gars de son gabarit au sein de groupe? Il provoque beaucoup de revirements, ce qui crée des chances de marquer et qui se couronnent à plusieurs reprises. L’ailier de 25 ans a 13 buts au compteur, pour un total de 21 points en 55 rencontres. Depuis qu’il évolue en compagnie de Jordan Weal et Jonathan Drouin, les trois joueurs forment un trio très énergique.
Ceux qui le critiquent, ou qui ne l’aiment pas, il suffit d’analyser et décortiquer son jeu davantage pour comprendre qu’il apporte un lot de positif immense à cette mouture du Canadien de Montréal. Il y a quelque temps, nous avons d’ailleurs déposé un texte au sujet des revirements pour qu’il réalise è outrance justement. L’article est accessible à partir d’ICI.