Une colonne où Michel Therrien faisait mieux que Claude Julien

Saviez-vous que le Canadien connaissait présentement un début de saison plutôt difficile? Si la réponse est non, je crois que vous vous êtes égarés sur la toile… #4DéfaitesConsécutives

On n’est pas habitué à ça les mauvais débuts de saison nous, à Montréal. Michel Therrien a toujours été reconnu comme un coach dont les équipes partent (très) fort (mais s’essoufflent trop souvent avant l’arrivée du printemps).

Therrien avait l’habitude de connaître du succès en octobre et en novembre… Ce qui n’est (vraiment pas le cas de Claude Julien).

Au final, ce qui compte, c’est le hockey de printemps… Celui après le match des étoiles et le trade deadline (et jusqu’en juin, si possible). Et Claude Julien a une meilleure feuille de route que Michel Therrien à ce jeu-là.

Il a amené les Devils en séries lors de la seule saison qu’il a coachée là-bas…

Il a participé au bal printanier lors de ses 7 premières saisons à la barre des Bruins, remportant même la Coupe Stanley en 2011…

Mais depuis 2015, c’est moins rose pour Julien. Il a raté les séries en 2015 et en 2016, à Boston, avant d’être congédié et d’être éliminé en 1ere ronde avec le Canadien (l’an dernier).

Les experts en finance nous diront qu’il est important de noter des tendances et d’ensuite miser sur ces tendances.

Mais je suis confus…

Dois-je miser sur le fait que les équipes de Claude Julien ont tendance à commencer leur saison lentement, mais à se reprendre de belle façon par la suite? Dois-je me dire que la rondelle va finir par rentrer à force de tirer?

Ou dois-je avoir peur du fait que Claude Julien semble moins efficace depuis trois ans?

L’avenir me le dira (et d’ici là, je ferai comme Georges Laraque et je ne miserai plus sur le CH).

Reste que pour l’instant, une certitude demeure : Tant que Carey Price ne se replacera pas, mes espoirs s’amenuiseront de jour en jour.

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