Une déclaration choc de Paul Byron

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Dans le bateau des guerriers du Canadien de Montréal, le capitaine est sans aucun doute Brendan Gallagher. Gally est assisté par Paul Byron, Phillip Danault, Charles Hudon, Nicolas Deslauriers et Andrew Shaw. Ces gars-là forment une unité redoutable. Des joueurs dotés de détermination et beaucoup de caractère… Au moment de composer ce billet, le petit Byron a cumulé 33 points, dont 19 buts, en 77 rencontres. Il pourrait atteindre le plateau des 20 buts lors de deux saisons consécutives… Mais ça ne semble pas satisfaire le jeune guerrier. Voici ce qu’il avait à dire à la suite de l’entraînement des siens ce matin.

Le manque d’effort collectif… Je comprends son point, mais encore? Dans ce type de déclaration, il est clair qu’il pointe poliment quelques-uns de ses coéquipiers. À vous d’avancer les noms dont vous voulez, mais Byron n’est assurément pas satisfait de cette campagne pitoyable.

Toujours au sujet de l’effort, Byron a souligné que celui-ci devait y être à toutes les rencontres.

Tout le monde sait ça, oui… Mais certains semblent se foutre réellement de cette clause au contrat. Une saison comporte 82 rencontres et non 70 ou 76, Byron a raison sur toute la ligne. Il ne parle pas des matchs ratés à cause d’une blessure, mais bien du comportement d’un joueur pendant une rencontre.

Pour qu’une équipe gagne des matchs de façon régulière, elle doit toute se rallier. On le voit cette saison avec Vegas, Nashville, Tampa, Washington ou Boston. Un noyau uni fait en sorte que tous les joueurs jouent 82 matchs. Est-ce que Max Pacioretty, Carey Price et Shea Weber pourront ramener un esprit d’équipe au sein de ce vestiaire amorphe? Souhaitons-le. Sinon, cette équipe aura de graves problèmes et devra passer à autre chose.