Une face cachée de Jagr expliquerait pourquoi le Canadien n’a jamais voulu l’obtenir

Le Canadien de Montréal bâti par Marc Bergevin tient comme fondement principal le caractère, le leadership et le désir de vaincre.

Sachant cela, pourquoi le directeur général n’a-t-il jamais accepté d’accueillir une légende n’ayant plus rien à prouver, mais qui tenait encore à bloquer des rondelles, encaisser des mises en échec et se démener sur la patinoire, au cœur de sa quarantaine?

Aux yeux des amateurs, l’illustre Jaromir Jagr se veut un emblème du hockey, s’étant démarqué par sa force herculéenne, son intelligence et ses aptitudes en protection de rondelle…

Ses multiples coéquipiers côtoyés au cours de ses 1733 parties dans la LNH pourraient vous parler de caractéristiques beaucoup moins roses de la personnalité du Tchèque…

Gord Miller a jeté une immense tâche d’encre sur l’image du futur membre du Temple de la renommée, avouant qu’il avait été un horrible coéquipier durant la majorité de sa carrière.

À une époque, Jagr évoluait au sein des Capitals de Washington, qui employait également le joueur de profondeur Boyd Gordon. Celui-ci souffrait de maux de dos si intense qu’il devait s’étendre au sol durant les trajets en avion de l’équipe. Gordon n’était clairement pas l’un des talents les plus précieux de l’équipe, mais savait se rendre utile au sein d’un quatrième trio, où son boulot était de remporter les mises au jeu importantes.

Un beau jour, Jaromir Jagr vint le voir et lui demanda tout bonnement quelle était son utilité dans l’équipe, lui suggérant au passage que la retraite serait la meilleure alternative pour la suite de sa carrière…

Apparemment, le Tchèque aurait lancé des déclarations cruelles de la sorte à plusieurs de ses coéquipiers lors de son premier passage dans la LNH. Plutôt que d’encourager ses coéquipiers, il s’amusait plutôt à les narguer puis à détruire leur confiance!

En plus de cela, Jagr n’écoutait pas ses entraineurs et les autres dirigeants de ses équipes : il ne faisait qu’à sa tête.

Bien entendu, ces histoires peuvent sembler horribles à première vue… mais se sont déroulées avant le départ de Jagr vers la KHL, avant 2008. Elles ne justifient pas nécessairement le refus d’embaucher un joueur de son talent à bas prix…

Il y a tout de même de fortes probabilités que ces histoires aient fait reculer Marc Bergevin, qui a déjà évolué à ses côtés, au sein de l’édition 2000-2001 des Penguins de Pittsburgh…

Depuis, le comportement de Jagr se serait considérablement amélioré. Au sein de ses dernières formations dans la Ligue nationale, son influence sur les jeunes joueurs se serait manifestée, alors que ceux-ci saisissaient mieux l’importance d’être en excellente condition physique dans la LNH en sa compagnie.

Espérons que les 1921 points resteront plus longtemps gravés dans la mémoire des amateurs de hockey que ces petits écarts de conduite…

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