Une lourde décision empêchera TVA Sports d’être rentable lors des années à venir

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Plus le Canadien s’enlise, moins les partisans suivent assidument ses parties à la télévision…

Moins de partisans devant le téléviseur signifie également moins de sous pour certains médias… et surtout pour TVA Sports.

Le réseau de Québecor avait semé une certaine controverse, en 2013, en mettant le paquet pour obtenir la télédiffusion des parties du samedi ainsi que des séries éliminatoires du Canadien.

Malgré cette acquisition d’envergure, TVA Sports n’a jamais cumulé une année productive aux caisses. Après avoir perdu 131,4 millions à ses cinq premières années en ondes, la chaine aurait cumulé une perte nette avant impôt de 33,1 millions lors de la dernière année. Logiquement, le tout devrait se gâter, alors qu’une participation du Canadien aux séries éliminatoires semble improbable.

Aujourd’hui, une autre tuile tombe sur la tête de TVA Sports, alors que les redevances reçues par le deuxième plus gros distributeur télévisuel au Québec, Bell, n’atteindraient pas les attentes de Québecor.

C’est le Conseil de la radiodiffusion et des télédiffusions canadiennes (CRTC) qui en a finalement décidé ainsi, en optant pour l’offre de redevances suggérée par Bell plutôt que celle de Québecor.

Le CRTC a convenu que la proposition lancée par Bell était plus conséquente à la valeur que les consommateurs accordaient à RDS vis-à-vis TVA Sports. Cette valeur serait basée par des cotes d’écoute plus fortes, ainsi qu’une audience plus stable dont bénéficierait le Réseau des sports.

Avant cette décision finale, TVA Sports argüait que le niveau de redevances proposé par Bell nuirait à sa rentabilité et sa croissance au cours des années à venir…

Avec de meilleures redevances, le réseau estimait pouvoir atteindre la rentabilité en 2020!

Il faut donc s’attendre à plusieurs années de vaches maigres pour le télédiffuseur francophone officiel de la LNH…