Une parité plus réelle que jamais

Personne n’aurait prédit que l’Avalanche du Colorado serait 8e dans l’Ouest, après la première moitié de saison, et si vous me dites le contraire, c’est que vous mentez. La raison est pourtant bien simple : l’instauration du cap salarial à partir de la saison 2004-2005 a fait naître une parité au sein de la LNH, et celle-ci est en train d’atteindre son apogée.

8 des 16 équipes qui ont actuellement une place donnant accès aux séries éliminatoires n’y avaient pas participé, la saison passée. Encore pire, 3 des 4 gagnants de leur section en 2016-2017 ne sont même pas en lice pour participer au bal printanier, cette année.

L’arrivée d’une équipe d’expansion n’a pas amélioré les choses puisque quelques formations ont dû se départir d’éléments importants, justement à cause du cap salarial. En plus, celui-ci n’a pas énormément augmenté ces dernières années, et avec des demandes salariales démesurées de la part de quelques joueurs, cela permet encore plus «d’éparpiller» le talent à travers la ligue.

Les directeurs généraux, eux, en sont bien conscients.

 Un système où il y a un plafond salarial mène à la parité parce qu’à un moment donné, tu dois laisser aller des joueurs. Ces bons joueurs se retrouvent un peu partout dans la ligue.

– Jim Rutherford, DG des Penguins de Pittsburgh

Dans une ligue où la parité est omniprésente, le repêchage devient primordial. Les équipes qui vont jusqu’en finale ont tous un ou des jeunes qui ne comptent pas pour beaucoup sous le plafond salarial.

Bref, la parité est là pour rester, et c’est tant mieux.

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